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Un nouveau modèle de gouvernance public-privé pour améliorer la formation professionnelle

Avec le le lancement du projet Cap Excellence, la qualité de la formation professionnelle franchit un nouveau palier. Incluant les professionnels dans l’organisation de l’offre de formation, ce projet sera déployé au niveau de 5 établissements de formation relevant de quatre secteurs phares de l’industrie marocaine. Il s’agit du textile, de l’automobile, de l’aéronautique et de l’offshoring.

Un nouveau modèle de gouvernance public-privé pour améliorer la formation professionnelle

Participer à la formation professionnelle a constitué depuis toujours l’une des revendications des regroupements des professionnels. C’est aujourd’hui chose faite. En effet, avec la signature des conventions relatives à la réalisation du projet Cap Excellence, quatre secteurs de l’industrie marocaine auront cette possibilité. Présentant ce projet lundi à Rabat, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a affirmé que le textile, l’offshoring, l’aéronautique et l’automobile sont les premiers à prendre part à ce projet. Pour le ministre de l’Industrie, tout a été mis en place pour assurer la réussite de ce projet. «Les objectifs sont clairs et seront atteints», a-t-il assuré en rappelant que les associations professionnelles, signataires de ces conventions, s’engagent à assurer un taux d’insertion de 90% pour les lauréats des 5 établissements de formation sectoriels de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) dédiés à l’automobile à Kénitra, l’Aéronautique à Nouaceur, l’Offshoring à Casablanca et le textile à Tanger et Casablanca. Fonctionnant selon un modèle de gouvernance public-privé, ces établissements seront gérés dans le cadre d’une société anonyme (SA) dont le capital sera détenu à 51% par l’association professionnelles concernée et 49% par l’OFPPT.

Leurs conseils d’administration seront présidés par un professionnel du secteur dans l’objectif d’assurer une gouvernance privée pour la modernisation des équipements pédagogiques et l’adaptation des cartes de formation aux besoins en compétences au niveau des 5 établissements. Prenant la parole lors de cette cérémonie, la directrice de l’Office, Loubna Tricha, a affirmé que «la particularité de ce partenariat public-privé est d’avoir mis la gestion de la performance au cœur de son action à travers des contrats de performance formalisées avec des business plans chiffrés et des KPI mesurables». Une vision que partage également son ministre de tutelle, Saaïd Amzazi. Intervenant lors de cette rencontre, il a souligné que ces contrats de performance permettront au stagiaire d’acquérir le maximum de compétences nécessaires à leur employabilité et au développement de l’économie marocaine.

De leur côté, les présidents de la GIMAS (aéronautique), l’AMICA (automobile), l’AMITH (textile) et la FMES (offshoring) signataires des conventions, dans le cadre du projet Cap Excellence, ont exprimé leur satisfaction de voir ce projet se concrétiser afin d’assurer une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché. À rappeler que le renforcement de l’adéquation entre la formation et l’emploi est l’un des principaux objectifs de le feuille de route relative au développement de la formation professionnelle qui avait été présentée devant S.M. le Roi Mohammed VI en avril 2019. Avec la concrétisation de cette première partie du projet Cap Excellence, ce sont quelque 7.300 jeunes qui bénéficieront chaque année de la formation. Les objectifs fixés pour les trois prochaines années concernent un taux d’insertion allant jusqu’à 90% au bout de 6 mois, un taux de satisfaction d’au moins 80% des entreprises du secteur et un taux de 100% pour les stages d’immersion. 

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Des formations professionnelles plus pratiques

Pour mieux acquérir les compétences nécessaires à leur parcours professionnel, les stagiaires de l’OFPPT vont désormais bénéficier d’une formation orientée vers la pratique notamment au niveau des CMC. Des mini-chaines industrielles pédagogiques seront déployées au niveau de ces centres d’excellence, et ce en partenariat avec le ministère de l’Industrie. Le département dirigé par Moulay Hafid Elalamy s’engage à équiper les CMC de Souss-Massa, l’Oriental et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma de trois mini-chaines industrielles généralistes pour un budget global de 30 millions de dirhams. Au niveau du CMC de Casablanca, le ministère prendra en charge 2/3 du coût de la mini-chaine industrie 4.0 et qui coûtera 50 millions de dirhams au total. Les nouveaux équipements permettront à quelque 1.500 stagiaires par an d’apprendre dans un environnement proche de la réalité de l’entreprise. Cette démarche leur facilitera l’assimilation et l’acquisition du savoir-faire industriel, assure la directrice de l’OFPPT.

 

 

 

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