Une nouvelle stratégie de développement dans le pipe

L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) est sur un projet d’une nouvelle stratégie de développement. La feuille de route en projet qui couvrira la période 2022-2030 viendra renforcer le principe de durabilité déjà fixé par l’ancienne stratégie (2012-2020) et permettra de renforcer le développement territorial, tout en se penchant sur les secteurs prioritaires notamment la protection de l’environnement. 
«La future vision stratégique intervient dans un contexte marqué, d’une part, par le processus de réflexion sur le nouveau modèle de développement et, d’autre part, par la nouvelle stratégie agricole (Génération Green), laquelle est venue favoriser l’émergence d’une classe moyenne agricole et d’en consolider l’ossature pour qu’en définitive, elle puisse exercer sa double vocation de facteur d’équilibre et de levier de développement socio-économique», indique l’Agence. Selon l’institution, l’élaboration de la nouvelle stratégie ne peut se détacher du contexte actuel des politiques nationales et internationales dans le développement durable. C’est notamment le cas pour les programmes et plans développés pour s’adapter et atténuer les effets du changement climatique, dont l’impact influence lourdement les deux écosystèmes oasien et arganier, connus pour leur grande richesse environnementale, humaine et culturelle. 
La préparation de la nouvelle feuille de route devra être confiée le 16 juin prochain à un cabinet d’études pour 4,8 millions de dirhams. Pour son élaboration, le consultant devrait ainsi se baser sur les recommandations issues de l’évaluation de la première stratégie, des rapports d’audit et de ceux de la Cour des comptes. 
L’évaluation à réaliser par le prestataire retenu consistera à faire le bilan des réalisations et l’évaluation des impacts de la stratégie 2012-2020 en se basant sur son cadre logique et en exploitant les meilleurs outils et méthodologies d’analyse et d’évaluation existants. Il s’agit également d’évaluer les impacts relatifs à la mise en oeuvre des programmes sectoriels et analyser le degré de coordination intersectorielle et de convergence des interventions sur le terrain. À cela s’ajoute l’évaluation des approches d’intervention dans les deux écosystèmes (oasien et arganier) ainsi que l’état de concrétisation du statut territorial de «zones de dynamisation rurales».