Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Économie

Orange crée son fonds de capital-risque

Orange crée son fonds de capital-risque
Orange Ventures a pour mission d’investir dans de jeunes pousses en forte croissance dans les secteurs d’activité historiques de l’opérateur.

Orange assoit durablement son activité d’investissement en capital-risque avec la création d’Orange Ventures. L’enveloppe, qui s’élève à 350 millions d’euros, fait entrer cette nouvelle entité dans «le top 10 des fonds corporate de capital-risque en Europe», affirme la société française.
«Notre souhait est de constituer une organisation qui allie le meilleur des deux mondes : les expertises métier d’Orange ainsi que l’agilité de décision et la qualité du suivi financier des meilleurs gestionnaires de capital-risque, résume Jérôme Berger, président et Managing Partner d’Orange Ventures. Nous accompagnons étroitement post-investissement chaque startup afin de contribuer à son développement et de faciliter son accès direct et structuré à l’écosystème Orange chaque fois que cela est pertinent».

Jusqu’à 20 millions d’euros par levée de fonds
Revendiquant son autonomie en matière décisionnelle, l’équipe d’Orange Ventures est constituée de vingt personnes et reprend la gestion du portefeuille de participations de l’initiative Orange Digital Ventures lancée en 2015. Parmi les startups soutenues, l’insurtech Luko, les fintech Monzo et Raisin, la plateforme de financement participatif KissKissBangBang (rachetée par la Banque Postale en 2017) ou encore l’éditeur de solutions dédiées au commerce Wynd.
Orange Ventures a pour mission d’investir dans de jeunes pousses en forte croissance dans les secteurs d’activité historiques de l’opérateur, dont «la connectivité, la cybersécurité, l’entreprise digitale, ou les services financiers innovants, ainsi que dans les nouveaux territoires que le groupe explore, comme la e-santé», énumère Orange dans un communiqué.
Le fonds sera présent à Paris et à Dakar, et va cibler les entreprises «à tous les stades de développement, depuis l’amorçage en Afrique et au Moyen-Orient, jusqu’aux sociétés plus matures en Europe et aux États-Unis, avec des investissements unitaires pouvant atteindre 20 millions d’euros par levée de fonds.» 

Lisez nos e-Papers