L’Afrique demeure le continent le moins électrifié et où le gisement solaire est le moins valorisé. Les prévisions de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables indiquent qu’avec l’accès aux marchés financiers appropriés, les énergies propres pourraient représenter jusqu’à 67% de la production d’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030. Ces sources d’énergies vertes pourraient être couplées à l’hydroélectricité pour augmenter la production électrique à partir des barrages. Dans une étude publiée par le forum économique mondial, Josh Gabbatiss, journaliste spécialisé dans les politiques énergétiques, soutient que des panneaux solaires flottants sur seulement 1% des barrages, sur les 146 étudiés, pourraient doubler la capacité hydroélectrique de l’Afrique passant de 28 à 58 gigawatts. L’auteur souligne que «certains pays africains ont fait les premiers pas vers cette nouvelle technologie, mais ils sont loin derrière les grands acteurs, comme la Chine. Un rapport de 2019 a révélé que 64 kilowatts d’énergie solaire flottante étaient déployés en Afrique, contre 813.788 kilowatts en Asie».
Les panneaux solaires flottants pourraient doubler la production
L’hydroélectricité représente plus de 90% de la production électrique dans certains pays, dont l’Éthiopie, le Mozambique et la Zambie. Ph. DR
Samir Benmalek
|
21 Février 2021
À 15:11
