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Dans la présentation de son livre «Le Rêve Interdit», Lahcen Zinoun a estimé qu’il était temps d’écrire ce livre pour dévoiler ce parcours artistique, de manière qu’il puisse être utile aux jeunes, pour qui cette autobiographie pourrait servir de guide. Avec un récit émouvant, plein de sincérité, de mélancolie et aussi d’anecdotes, l’auteur a évoqué son parcours d’études au conservatoire, avec une deuxième étape en Belgique, puis la troisième racontant son retour au Maroc où, selon lui, il s’est heurté au public, «car nous n’avons pas de culture de la danse classique. C’est ce qui m’a poussé à me concentrer sur les danses traditionnelles», explique-t-il. Et d’ajouter que pour faire du bon travail, «nous avons besoin d’une école pour préserver davantage ces danses Zinoun conduit le lecteur à découvrir un périple exceptionnel et unique, par le biais d’une expérience plus proche de l’aventure. Car il faut dire que sa passion pour la danse n’a pas été facile à concrétiser. Mais grâce à sa persévérance, son attachement à cet art de la danse et son travail laborieux, il a pu concrétiser son rêve et figurer parmi les grands noms de la scène. Ainsi, dans ce livre, l’artiste tisse ses univers à travers six chapitres, à savoir «L’enfance entre idylle et contraintes», «L’envol de l’étoile», «Le retour entre espérance et déception», «L’Art absolument», «Le cinéma, espace de liberté» et «Revivifier les danses au Maroc».
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Biographie
Premier Prix de danse au conservatoire municipal de Casablanca en 1964, le danseur étoile Lahcen Zinoun, a travaillé avec de très grands chorégraphes, notamment Peter Van Dyck, Georges Lefèvre, André Leclair, Hanna Voos, Jeanne Brabant et Jeannine Charrat. En 1978, Lahcen Zinoun crée avec son épouse, Michelle Barette, une école de danse et une compagnie, «le Ballet-Théâtre Zinoun», dont sortent de nombreux danseurs parmi lesquels se distinguent leurs deux fils, Jaïs et Chems-Eddine. Avec cette compagnie, ils se produisent dans plusieurs événements prestigieux, aussi bien dans le monde arabe qu’en Occident. Lahcen Zinoun travaille également en tant que chorégraphe sur de nombreux films, puis se lance lui-même dans le cinéma et réalise, en 1991, son premier court métrage pour le spectacle «Flagrant Délire». Suivront trois autres courts métrages, «Assamt» en 2001, «Piano» en 2002 et «Faux pas» en 2003. En 2007, il fait son long métrage «Oud Al’ward», puis en 2011, le long métrage «Femme écrite». En 1993, il crée le Ballet «Isli-Tislit» et, en 1999, le Festival international de danse contemporaine de Casablanca. Parmi ses distinctions, celle de Chevalier de l’ordre de Léopold du Royaume de Belgique.
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Ils ont déclaré à propos du livre
«Un ouvrage qui revisite le parcours artistique de Lahcen Zinoun»
La directrice de Maha Éditions, Michelle Desmottes, a précisé que cet ouvrage «a permis de revisiter l’ensemble du parcours artistique de Lahcen Zinoun, qui regorge d’expériences, de sentiments, d’art, ainsi que d’un savoir qu’il partage avec tout le monde».
«Cette autobiographie se caractérise par sa rigueur et sa clarté»
L’ancien professeur à l’École des beaux-arts de Casablanca, Mustapha Chebbak, a indiqué qu’«il est souvent nécessaire dans un livre d’essayer de toucher à quelque chose d’unique. D’où l’idée de proposer cette autobiographie qui se caractérise par sa rigueur et sa clarté, à travers laquelle l’auteur a évoqué ce long et sinueux voyage».
«Le livre de Zinoun renferme un ensemble de données très précieuses»
L’artiste Azzeddine Hachimi Idrissi a souligné que Zinoun est un artiste multidisciplinaire qui évolue dans divers domaines, couvrant de nombreuses formes artistiques qui ont influencé la scène artistique et culturelle marocaine. «Il est, aussi, critique d’art. Ainsi, son livre renferme un ensemble de données très précieuses où il passe en revue tous les domaines dans lesquels travaille cet artiste, notamment le théâtre, l’art vidéo, la danse et la peinture». n
