Menu
Search
Lundi 20 Janvier 2025
S'abonner
close
Lundi 20 Janvier 2025
Menu
Search

Un partenariat gagnant-gagnant pour une Afrique émergente et prospère

Le Maroc mène, depuis plusieurs années, une politique économique en Afrique basée sur un partenariat gagnant-gagnant. Disposant d’un système bancaire développé, le Royaume a pu s’imposer en tant que premier investisseur africain sur le continent. Une position acquise notamment grâce à une politique africaine s’inscrivant dans la droite ligne de la vision de Sa Majesté le Roi qui plaide pour «l’émergence d’une Nouvelle Afrique : Une Afrique forte, une Afrique audacieuse qui prend en charge la défense de ses intérêts, une Afrique influente dans le concert des Nations».

Un partenariat gagnant-gagnant  pour une Afrique émergente et prospère

L’économie marocaine peut se targuer d’avoir des bases solides, des infrastructures de bonne qualité, des déséquilibres contenus et un système bancaire sophistiqué et résilient. Des atouts qui permettent au Royaume de mener à bien sa politique économique sur le plan continental selon un modèle d’investissement qui est le fruit du travail en équipe de différents intervenants : le Cabinet Royal, le gouvernement, les secteurs public et privé et la société civile, souligne le rapport «Le Maroc en Afrique», publié par le Policy Center for the New South. Le document met en avant le rôle joué par les Visites Royales dans la consolidation des projets en évitant les dispersions qui pourraient découler des différentes stratégies privées. Ces Visites donnent une crédibilité sans égale aux projets, souligne le rapport signé par Amine Harastani Madani. «Loin d’être des visites de courtoisie, les déplacements de Sa Majesté le Roi se sont soldés par la signature de nombreux accords bilatéraux ainsi que par le lancement de nombreux projets», précise le rapport. Au-delà de sa forme innovante et complémentaire, la stratégie marocaine en Afrique dispose d’une caractéristique unique qui lui permet de réussir, affirme le rapport. Il s’agit du «partenariat gagnant-gagnant». En effet, le Maroc partage son savoir-faire et son expérience, ses ressources stratégiques et sa vision de développement pour l’Afrique. «Ce partage et cette entraide permettront aux pays africains de disposer de cadres œuvrant pour la bonne gouvernance, aussi bien dans le secteur public que privé. Aussi, le Royaume finance de nombreux projets à caractère social, dans l’éducation, la santé, les activités agricoles et la gestion de l’eau», toujours selon la même source.

Pour renforcer ces investissements et aller de l’avant dans ce partenariat gagnant-gagnant, les élaborateurs de ce rapport estiment qu’il faudra élargir le cercle des investisseurs, par exemple via la création d’un Fonds au sein du ministère marocain des Affaires étrangères pour servir de caisse de garantie aux entrepreneurs marocains investissant en Afrique. Le rapport rappelle dans ce sens la position continentale acquise par le secteur bancaire marocain, notamment à travers les trois plus grandes banques nationales, à savoir Attijariwafa bank, Bank Of Africa et la Banque Centrale Populaire. La présence marocaine en Afrique est encore plus évidente au niveau du secteur des assurances. «Les compagnies marocaines occupent la seconde place, après l’Afrique du Sud, sur un marché restreint mais en croissance de 9% par an depuis 10 ans», lit-on dans le rapport du prestigieux institut de recherche. Faisant face à une concurrence rude aussi bien par des pays africains tels que l’Afrique du Sud, que par des puissances internationales très actives sur le continent, le Maroc tire son épingle du jeu. En effet, la stratégie du Royaume en Afrique n’est pas seulement celle des négociations politiques ou de l’approche sécuritaire, mais aussi celle d’un engagement financier conséquent pour développer le tissu économique et accélérer l’intégration régionale et continentale, souligne le document dont le titre complet est «1999-2020, Le Maroc en Afrique, Diplomatie, Sécurité & Développement». En effet, le Maroc est devenu le premier investisseur africain en Afrique, une position qui vient couronner des décennies d’investissement. Avec 8,1 milliards de dollars d’investissements dans des projets nouveaux en Afrique, en 2015-2016, le Maroc se positionne devant la France et le Royaume-Uni et derrière les États-Unis (10,4 milliards), l’Italie (11,6 milliards), les Émirats arabes unis (14,9 milliards), tous se situant bien derrière la Chine, avec 38,4 milliards, selon les chiffres fournis par le rapport.

Cet exploit réalisé par le Maroc et qui fait de lui le cinquième investisseur mondial sur le continent est dû notamment à la diversification des investissements et l’inclusion du secteur privé dans la stratégie africaine, ce qui a permis au Maroc d’investir de manière significative. «D’un autre côté, le Maroc est aussi une destination pour les investissements étrangers. Plusieurs facteurs expliquent cela, dont l’augmentation du pouvoir d’achat des Marocains, la stabilité politique, l’amélioration de l’environnement des affaires et des politiques publiques en termes d’infrastructures encourageant les investisseurs», précise le rapport qui affirme que tous ces éléments contribuent à la confirmation du Maroc comme un hub commercial et financier vers l’Afrique. À rappeler que les initiatives africaines du Royaume s’inscrivent dans la droite ligne de la vision de Sa Majesté le Roi qui plaidait pour «l’émergence d’une Nouvelle Afrique : une Afrique forte, une Afrique audacieuse qui prend en charge la défense de ses intérêts, une Afrique influente dans le concert des Nations». Ils érigent en priorité dans toute action africaine commune la sécurité, la stabilité, le développement et la prospérité du citoyen africain. Le Maroc a toujours souligné, par ailleurs, l’impératif de la mise en œuvre du triptyque : responsabilité élargie, bonne gouvernance et reddition des comptes, tout en plaidant pour plus d›efficacité au niveau de la gestion administrative et financière de l’Union africaine, et de clarté et de bonne gouvernance dans la gestion du Fonds pour la paix de l’organisation panafricaine. 

 

Lisez nos e-Papers