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Le Parti du progrès et du socialisme fait les yeux doux aux partisans du boycott

Le Parti du progrès et du socialisme insiste sur l’importance du développement économique dans son programme électoral. La vision du parti correspond au pacte proposé par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD). Appelant à la détente dans le paysage politique comme préalable à l’exécution d’un tel modèle de développement, le parti du livre insiste sur l’importance de créer les conditions politiques idoines pour sa mise en œuvre.

Le Parti du progrès et du socialisme fait les yeux doux aux partisans du boycott

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a tenu mercredi une réunion de son comité central. Une réunion décisive dans le processus des préparatifs pour le prochain scrutin du 8 septembre relatif aux élections législatives, régionales et communales. À cette occasion, le secrétaire général du parti, Mohamed Nabil Benabdallah, a affirmé que le parti aspire à voir les prochaines élections constituer une étape vers le développement économique, comme préconisé par le nouveau modèle de développement, la justice sociale et territoriale ainsi que l’investissement dans le capital humain. Des éléments qui sont mis en avant dans son programme électoral et qui ont été réitérés à cette occasion. 

En effet, il a insisté sur l’importance du volet économique en rappelant les propositions exprimées par son parti devant la Commission spéciale sur le modèle de développement. «Accompagné d’un souffle démocratique nouveau, respectant pleinement le pluralisme, la construction démocratique et le rôle essentiel des partis, loin de toute approche technocratique, engageant de façon volontariste les réformes dont le pays a besoin, il est susceptible de provoquer l’élan nécessaire et le renouveau de la confiance partagée entre le peuple et les institutions», observe le PPS dans son programme en évoquant le pacte proposé par la CSMD. L’enclenchement du développement économique, insiste-t-il, passe par une «détente politique». 

Pour atteindre ces objectifs, Nabil Benabdallah a souligné la nécessité d’un «gouvernement solide et de partis forts», relevant que sa formation compte sur une participation massive des citoyens aux échéances du 8 septembre prochain. Ainsi, en s’adressant aux «abstentionnistes», il a insisté sur le fait que la solution pour le changement ne réside pas dans le boycott des urnes. «Car cela va permettre aux corrompus, utilisant l’argent sale durant les élections, de s’imposer dans les différentes circonscriptions. Cela contribuera seulement à faire que la situation actuelle perdure ou devienne plus critique.  Grâce à vous, on peut créer la surprise et changer la donne», a-t-il appelé. 

Le secrétaire général du PPS a, en outre, noté que le comité central est habilité à approuver les candidatures pour la Chambre des représentants, conformément au statut du parti, ainsi qu’à présenter des candidates et des candidats constitués en bonne partie de jeunes, de femmes et de cadres. Il a ainsi annoncé qu’en plus des listes régionales dédiées aux femmes, dix listes seront présidées par des femmes et les noms de beaucoup de jeunes de moins de 40 ans sont également proposés dans le cadre des élections législatives. 

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