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Les partis de l’opposition exigent plus de visibilité du Chef du gouvernement

Agenda électoral, modalités techniques du déroulement des prochaines échéances électorales, rôle des médias publics dans l’accompagnement des élections et non-utilisation des moyens publics à des fins électorales. Ce sont là les principaux sujets, en plus des répercussions de la Covid, qui étaient au menu de la réunion des formations de l’opposition mercredi avec le Chef du gouvernement.

Les partis de l’opposition exigent plus de visibilité du Chef du gouvernement

Les formations de l’opposition continuent de s’exprimer sur la scène politique de la même voix. En effet, après le mémorandum commun comportant leurs propositions au sujet du dispositif électoral, le Parti de l’Istiqlal, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) et le Parti authenticité et modernité (PAM) ont rendu public, il y a quelques jours, un communiqué commun dans lequel ils ont livré une série de messages politiques qui accablent le gouvernement et qui évoquent les conditions du bon déroulement des prochaines élections. Suite à quoi, le Chef du gouvernement a accueilli, mercredi, les chefs des trois formations, Nizar Baraka du Parti de l’Istiqlal, Nabil Benabdallah du PPS et Abdellatif Ouahbi du PAM. Quelles sont donc les principaux points évoqués par les partis de l’opposition avec le Chef de l’Exécutif et qui devaient être abordés également avec le ministre de l’Intérieur vendredi ?
La réunion du Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, avec les chefs des partis de l’opposition a été principalement axée sur cinq grands sujets. Le premier est en lien avec la situation née de la pandémie de la Covid-19, alors que les quatre autres sont dans la logique des préoccupations en lien avec les préparatifs des prochaines échéances électorales. En ce qui concerne la situation engendrée par le nouveau coronavirus, «nous avons discuté de la situation générale et des répercussions de la Covid au niveau sanitaire, politique, économique et social», nous a précisé le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah.

Les autres points examinés sont en lien avec le climat général qui accompagne la préparation des élections. Il s’agit tout d’abord de la question de l’agenda électoral et de la fixation des dates du déroulement des différents scrutins. Une autre problématique de taille concerne la nature et le mode de vote sur le plan technique. «On ne sait pas encore comment les gens vont pouvoir voter. D’autant plus qu’il va y avoir quatre scrutins le même jour. On ne sait pas encore comment cela va se passer. Il y a aussi d’autres détails que nous avons abordés avec le Chef du gouvernement et sur lesquels nous aimerions avoir des réponses», explique le Chef de l’ex-Parti communiste.

Autre point abordé en lien avec les élections :  le rôle des médias dans l’accompagnement des élections et de la campagne électorale. «Aujourd’hui, il n’y a rien qui se fait. Or si nous voulons un débat public autour des programmes électoraux des différents acteurs et de leurs orientations, il faut que ces médias jouent leur rôle d’animateur du débat public», affirme notre interlocuteur. Par ailleurs, les trois formations ont également attiré l’attention du Chef du gouvernement sur l’utilisation des moyens de l’État. Une demande lui a ainsi été adressée pour que ces moyens ne soient pas utilisés à des fins électorales.
Il faut dire que cette réunion  n’a pas encore apporté de réponses à ces problématiques, mais selon Nabil Benabdallah, cette rencontre avec le Chef du gouvernement ne sera pas la dernière. En effet, il affirme qu’une réunion devait avoir lieu vendredi avec le ministre de l’Intérieur. Les trois formations semblent vouloir faire cause commune afin que les prochaines élections se déroulent dans une atmosphère générale positive et encourageante. Cela veut-il dire pour autant que ce sont là les prémices d’une alliance post-électorale ? «Nous travaillons aujourd’hui ensemble à partir du banc de l’opposition, demain est un autre jour», s’est contenté de répondre Nabil Benabdallah à cette question.

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