Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Les partis politiques optent pour de nouveaux profils de femmes

Les partis politiques ont entamé les procédures de dépôt des listes des femmes au niveau des douze régions, et ce au titre des prochaines législatives. Cette année, les listes ont la particularité de compter des profils nouveaux et sans grande notoriété politique sur le plan national. Plusieurs formations politiques peinent, toutefois, à trouver les candidates idéales à placer en tête de leur liste en lice pour les prochaines échéances. Ces partis disposent encore de quelques jours pour finaliser les candidatures avant la fin du délai légal fixé par le ministère de l’Intérieur.

Les partis politiques optent pour de nouveaux profils de femmes

Les élections législatives prévues le 8 septembre prochain ont pour principale nouveauté de prévoir des listes féminines sur le plan régional au lieu d’une seule liste nationale. Ce qui a amené les formations politiques à adopter des critères particuliers pour le choix des candidates. Un exercice qui s’est avéré plus compliqué pour les partis politiques que de choisir une seule liste nationale. Il est à souligner que le nombre que doit comporter chaque liste diffère d’une région à l’autre. Par exemple, les régions qui connaissent une densité démographique importante ont des listes avec un plus grand nombre de candidats. C’est le cas de la région de Casablanca-Settat avec 12 sièges, suivie des régions de Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès et Marrakech-Safi, avec 10 sièges chacune. La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma avec 8 sièges, sept sièges chacune pour les régions de l’Oriental, de Souss-Massa et de Béni Mellal-Khénifra et six pour la région de Draâ-Tafilalet. En ce qui concerne les régions du Sud, elles ont été dotées de 5 sièges en ce qui concerne celles de Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra et de trois sièges pour la région Dakhla-Oued Eddahab. 
Ainsi, en raison de la difficulté de cet exercice, à quelques jours de la date fixée pour le dépôt des candidatures qui prend fin le 26 août à minuit, plusieurs formations n’ont pas encore tranché sur le profil des femmes à présenter sur ces listes régionales. Même certaines formations, qui étaient très avancées dans le choix des noms à présenter, ont dû chercher d’autres noms, en raison de la rétractation des profils choisis ou en raison de la non-conformité légale de leurs dossiers. Ainsi, par exemple, le Parti authenticité et modernité (PAM), qui était avancé dans l’établissement des listes régionales des candidates au titres des législatives a été amené à remplacer le premier nom proposé pour diriger la liste régional de l’Oriental, Nadia Boutalout, par l’avocate Houriya Didi. Le secrétaire général du parti et la présidente du Conseil national ont décidé de concert, d’accélérer le processus de choix des têtes de listes pour les régions qui posaient encore problème. C’est le cas de Jawhra Bousjida, militante qui avait quitté le parti, avant de le rejoindre à la veille de ces élections. D’autres noms ont été proposés à la tête des listes au titre de la région de Casablanca-Settat (Najwa Koukous), Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (Kloub Fitah), Marrakech Safi (Nadia Bouzandoufa), Draâ-Tafilalet (Imane Lmaoui), Souss-Massa (Hanan Massi), Laâyoune-Sakia El Hamra (Lalla Lhaja Joumani), Dakhla-Oued Eddahab (Achaia Dabyani), Fès-Meknès (Ilham Saki), Rabat-Salé (Latifa Lablilij), Guelmim-Oued Ennoun (Yasmine Haji)…
La majorité des listes comportent des noms de candidates qui se présentent pour la première fois ou dont le nom n’est pas assez connu sur la scène politique nationale. C’est le cas également des têtes des listes proposées par le Parti de la justice et du développement (PJD). Il s’agit de Hind Bennani Rtal à Casablanca-Settat, Salwa Elberdaï à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Aïcha Lkout à Marrakech-Safi, Khadija Babel à Draâ-Tafilalet, Naïma Lfathaoui à Souss-Massa, Lhaja Rguibi à Laâyoune-Sakia El Hamra, Massouada Hamat Laïl à Dakhla-Oued Eddahab, Nadia Kansouri à Fès-Meknès, Rabia Bouja à Rabat-Salé-Kénitra et Albatoul Abladi à Guelmim-Oued Ennoun.
La même remarque est à faire du côté de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec des noms comme Aatika Jebrou dans la région de Casablanca-Settat, Kajmoula Boussif dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, Aïcha Garji dans la région de Rabat-Salé-Kénitra ou Saloua Demnati dans la région du Nord. En ce qui concerne les listes régionales présentées par les partis à Casablanca, le nom qui sort du lot reste celui de la secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, qui occupe la tête de liste de sa formation dans cette région. Par ailleurs, d’autres formations comme le Mouvement populaire ou le Parti du progrès et du socialisme (PPS) tablent sur le temps qui reste, d’ici le 26 août, pour finaliser leurs listes et les annoncer de manière officielle. 

Lisez nos e-Papers