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«Espoir, Poésie et Peinture» est le titre de l’ouvrage signé par Fatima Amahzoune, native de Khénifra, poétesse et artiste autodidacte. Après de hautes études en informatique de gestion, Fatima Amahzoune s’est consacrée à la créativité poétique et à la peinture abstraite avec harmonie et éthique. Le livre qu’elle présente comporte des messages poétiques conjugués avec des œuvres picturales qui traduisent à travers divers sujets la réalité de la vie, les sentiments, la joie, la tristesse, l’espoir et la lassitude. Le tout enveloppé par des couleurs vives et sombres. Fatima Amahzoune traite plusieurs sujets tels que le rêve d’un enfant dont la parole est sacrée et son intégrité n’est autre que la Voie lactée. Le combat des couleurs est traité également, notamment le blanc, honnête, simple innocent et pur, la neige est son abri, le diamant est sa parure, la lumière est sa voie.
Elle considère par proses que le rose fait vibrer les cœurs, l’orange est l’ennemi de la dépression, le jaune, quant à lui, est adoré par les femmes, par contre le rouge est une force qui réveille les calamités, le marron, simple et tranquille, représente la terre, le noir est le mystère des sciences occultes, selon Fatima Amahzoune qui relève, à travers ses poèmes, le mort-vivant, la fille du destin, le fossoyeur qui meurt à chaque enterrement et renaît le soir parmi les vivants. Elle n’oublie pas les deux piliers fondamentaux de sa région : le cèdre et l’Ahidous.
Le cèdre, arbre noble et majestueux à travers les siècles, corolle au tronc, secrets et histoires antiques, qui permet à l’être humain par son parfum, un voyage dans les temps, la hache et la scie sont ses ennemis. L’Ahidous, danse propre des Zayans, ancrée à travers des millénaires, fierté des Amazighs et emblèmes des fêtes, fouille involontairement dans les replis du cœur et de l’âme, comme l’eau imprègne la terre. Pour Fatima Amahzoune, l’impossible devient possible. Par contre, l’honneur vaporise sans faire de bruit à travers ses divers parfums, ne parle qu’après fermentation, pour donner chance et exaltation aux bohémiens perdus et ternis. Pour ce qui est de la valeur, elle est comme le sel, sans lui, la nourriture est fade.
Telles sont les principales réflexions que Fatima Amahzoune a relatées à travers ses poèmes illustrés par des œuvres picturales.
L’auteur a déjà publié un livre sous le titre «Une berbère à l’œuvre culinaire», et prépare actuellement deux autres ouvrages dont le premier sur la cuisine amazighe du Moyen Atlas et le second intitulé «Moha Ouhammou Azzayani».
