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Les participants aux premières journées d’étude sur l’art des inscriptions rupestres se sont tous mis d’accord sur le fait d’encourager la recherche scientifique liée à l’étude des sites archéologiques dans la région et dans l’ensemble des provinces du sud du Royaume, de créer un parc national sur le site de Laghchiwat, puis de mettre en place un musée archéologique et une annexe de l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine à Laâyoune. Ces mêmes recommandations stipulent, aussi, l’inscription d’une série de sites d’art rupestre sur la liste préliminaire du patrimoine mondial de l’Unesco, la création du département d’Histoire et d’archéologie à la Faculté des lettres et sciences humaines de Smara pour la formation et l’encadrement d’étudiants dans ce domaine.
Pour la réalisation de ces points, les conseils élus sont invités à contribuer activement à la protection des sites archéologiques, à la valorisation et à la réhabilitation des sites d’art rupestre et à leur intégration dans les politiques publiques pour un développement durable.
Pour cela, ils sont appelés à étendre les opérations d’inventaire à la région de Tarfaya, la révision de l’arsenal juridique de la protection des sites et monuments historiques, l’implication de la société civile et de la population locale dans la valorisation du patrimoine archéologique, puis la réalisation d’un guide des sites d’art rupestre de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra.
Rappelons que ces premières journées d’étude sur «L’art rupestre au Maroc dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra comme modèle de réalité et d’enjeux», coïncidant avec le mois du Patrimoine, ont été organisées par la Direction régionale de la culture de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra avec le soutien de la wilaya et du Conseil de la région et furent une opportunité pour révéler les racines de l’identité marocaine avec ses affluents arabe, amazigh, hassani, juif et andalou. Inaugurées par le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Firdous, en présence du wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, Abdesslam Bakrat, leurs sessions scientifiques ont connu la participation d’une élite de chercheurs et d’experts dans le domaine de l’archéologie et du patrimoine culturel.
À noter, également, que cette manifestation scientifique et culturelle a été marquée par diverses activités artistiques et culturelles, notamment des expositions, des hommages, des performances artistiques et des visites de terrain, grâce à la minutieuse organisation du directeur régional du secteur de la culture, Lahcen Al-Chorfi, qui a, aussi, veillé à laisser une documentation de toutes ses activités en audio et vidéo, grâce à une équipe ambitieuse de jeunes de la région.
