Quelque 130 personnes ont été tuées dans une attaque meurtrière ayant ciblé, dans la nuit de vendredi à samedi, une localité du nord du Burkina Faso, a-t-on indiqué de sources officielles. Cette attaque a été commise dans la zone dite «des trois frontières» entre le Burkina, le Mali et le Niger, régulièrement ciblée par des assauts meurtriers de jihadistes présumés liés à Al-Qaïda et à l’État islamique contre des civils et des militaires.
L’ONU et l’UA condamnent une attaque «abjecte et barbare»
Le représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh Annadif, a condamné l’attaque terroriste «abjecte» perpétrée dans la nuit de vendredi contre des civils innocents à Solhan, dans la province de la Yagha, dans le nord du pays, et qui a fait plus d’une centaine de mort et plusieurs blessés. Dans un communiqué, M. Annadif a présenté ses sincères condoléances et exprimé sa profonde sympathie aux familles des victimes ainsi qu’au gouvernement et au peuple du Burkina Faso, en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés. Le représentant spécial a aussi demandé au gouvernement de faire tout son possible pour appréhender et traduire les auteurs de ce crime en justice. De son côté, l’Union africaine a condamné dimanche elle aussi l’attaque «horrible et barbare». «Il n’y a pas de mots assez forts pour exprimer ma condamnation de l’attaque horrible et barbare qui a fait plus de 130 victimes. Mes condoléances émues et ma totale solidarité avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso», écrit le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
