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Rachid Andaloussi, président par intérim du Raja de Casablanca : «Notre mercato est terminé»

À deux semaines de l’assemblée générale élective du Raja, Rachid Andaloussi, président par intérim des Verts, a accordé un entretien au «Matin». Il évoque le mercato d’été des Verts, la situation financière du club, le transfert avorté de Abdelilah Madkour, les critiques parfois déplacées de certaines franges des supporters et s’il envisage de se présenter aux élections après les récents succès du Raja qui ont fait monter sa cote.

Rachid Andaloussi, président par intérim du Raja de Casablanca : «Notre mercato est terminé»
Rachid Andaloussi, président par intérim du Raja de Casablanca.

Le Matin : La situation financière du club est-elle toujours dans le rouge ou est-elle passée au vert après la victoire en Coupe Mohammed VI des clubs et le transfert de Ben Malango et Soufiane Rahimi ?
Rachid Andaloussi
: La situation financière est nettement meilleure qu’avant. Je ne peux pas vous donner tout de suite le bilan financier exact. Les équipes de la direction financière y travaillent. Il faut attendre la veille de l’assemblée générale pour avoir les chiffres exacts. Nous avons eu des rentrées d’argent importantes qui ont alimenté les caisses du club. La première chose qu’on a faite est de travailler sur les dossiers les plus urgents, notamment le paiement des salaires et des primes des joueurs, des membres du staff et de l’ensemble du personnel du club. Et en même temps, renforcer l’équipe avec de nouveaux joueurs pour qu’elle reste compétitive.

À propos des recrutements, vous avez bouclé jusque-là l’arrivée de huit joueurs, est-ce que vous attendez d’autres renforts ?
D’abord, j’aimerais vous dire que nous sommes satisfait de notre recrutement. Effectivement, on a recruté huit joueurs. On a dépassé nos prévisions. Je pense que notre mercato est terminé avec la signature de Hamid Ahaddad, à moins qu’une grande occasion qui ne se refuse pas se présente.

Huit recrues ça ne paraît pas beaucoup ?
Les huit joueurs que nous avons recrutés ne représentent pas une manne financière importante. On a été très mesuré au niveau de nos choix, mais il fallait ces recrutements pour alimenter les postes dont le coach avait besoin, mais aussi pour pallier les départs de Soufiane Rahimi, Ben Malango, Soumaïla Ouattara, Ayoub Nanah, Abderrahim Echchakir, Wael Saadaoui et d’autres. On a voulu doubler tous les postes, parce que qu’on sera sur plusieurs fronts la saison prochaine, à savoir la Botola, la Coupe du Trône et la Ligue des champions de la CAF. La Botola, comme vous savez, devient aujourd’hui très exigeante. On joue deux fois par semaine. Parfois, il y a des blessés et des imprévus, c’est pour cela qu’on a recruté huit joueurs pour avoir plusieurs alternatives.

Ces dernières heures, le club français de Strasbourg a soumis une offre au club pour recruter le latéral droit Abdelilah Madkour, mais le club l’a repoussée ?
Je considère l’offre de Strasbourg comme une vraie insulte pour la qualité de ce joueur. Ils nous ont donné un prix dérisoire. Je ne sais pas pour qui ils nous prennent. Lorsqu’on vous dit qu’à la revente, on aura 5%, cela veut dire qu’il nous prennent pour ce qu’on n’est pas. La seule réponse pour moi était de ne pas répondre à cette offre, parce que pour moi il n’y avait pas de discussion à avoir. Leur offre était en deçà du minimum.

Il se murmure que le club veut se séparer de certains joueurs, mais que ces derniers refusent de résilier leur contrat à l’amiable ?
Non, On est content de l’ensemble de nos joueurs.

Y compris de Omar Boutayeb ?
Boutayeb est un enfant du club. Il est au club et il y restera. Imaginez, si on avait fait une belle offre pour Abdelilah Madkour, il aurait fallu quelqu’un pour ce poste et Boutayeb est là, et on est heureux de l’avoir.

Quels sont vos ambitions pour la saison prochaine ?
On veut tout gagner.

Est-ce que vous comprenez les critiques parfois sévères à votre encontre ?
Il y a des critiques constructives qui sont acceptables parce qu’elles donnent à réfléchir. Tout le monde est exposé aux erreurs, sauf ceux qui ne font rien. J’admets toutes les critiques. Ce que je n’admets pas, ce sont les critiques infondées et dénuées d’éthique.

Êtes-vous toujours décidé à quitter votre poste, malgré les récents succès du club ?
Oui, je vais quitter mon poste à l’issue de l’assemblée générale. C’est clair. Tout ce que j’avais promis de faire, il y a dix mois, je l’ai fait. Je suis venu sauver ce qui pouvait être sauvé au Raja. Je pense que j’ai accompli ma mission. Le seul juge dans cette histoire est le temps. Le temps va écrire la vraie histoire.

Avez-vous une date pour l’ouverture de l’Académie du club ?
Ça ne saurait tarder, normalement, cela doit se faire cette année. Croyez-moi, l’Académie est prête. Il reste quelques petits réajustements à faire. Il ne faut pas oublier que la situation sanitaire ne favorise pas aujourd’hui son ouverture. 

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