La Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de Marrakech (Radeema) a investi, depuis 2011, quelque 3,64 milliards de DH dans des projets portant sur l’approvisionnement en eau potable, l’électricité et l’assainissement liquide. Ces données ont été communiquées lors de la session ordinaire du Conseil d’administration de la Radeema, tenu par vidéoconférence sous la présidence du wali de la région de Marrakech-Safi et gouverneur de la préfecture de Marrakech, Karim Kassi-Lahlou.
«Cet ambitieux programme visait à accompagner la cité ocre, une ville en perpétuel développement», a indiqué la directrice générale de la Radeema, Nadia El Hilali, qui a présenté les réalisations se rapportant à l’année 2020, notamment les comptes, les indicateurs de performances techniques, commerciales et financières, ainsi que les investissements réalisés au terme de la première année du contrat-programme État-Radeema (2020-2022), permettant de fournir en continu un service de qualité aux citoyens de Marrakech, tout en anticipant et en accompagnant le développement de la ville.
Durant la période 2016-2020, la Radeema a investi environ 1,72 milliard de DH, dont 235 millions de DH d’investissement réalisés au titre de l’année 2020 en vue de renforcer et de fiabiliser davantage l’infrastructure d’eau, d’électricité et d’assainissement liquide de Marrakech, de généraliser l’accès à ces services aux populations démunis et de moderniser les moyens de gestion et d’exploitation.
Les principaux projets ont concerné le secteur de l’eau potable (48 millions de DH), avec la poursuite des travaux relatifs à la ceinture Nord-Ouest par la pose de 426 km de conduites de 800 mm de diamètre, ainsi qu’à Ennakhil-Nord par la pose de 3,6 km de conduites de diamètre allant de 500 à 900 mm, à l’extension du réseau par la pose de 89 km de conduites et la poursuite du programme d’amélioration du rendement.
Dans le volet électricité, un investissement de 60 millions de DH a été consenti, avec la poursuite de la réalisation des travaux du nouveau poste source (67% d’avancement) et l’extension du réseau par la pose de 272 km de câbles, dont 110 km pour le réseau de moyenne tension et 162 km pour le réseau de basse tension.
Quant à l’assainissement liquide, la Radeema a investi 127 millions de DH dans la réalisation d’un collecteur nord d’un linéaire de 4,1 km, le lancement des travaux de la conduite Charaf par la pose de 2,5 km de conduites, la réhabilitation d’environ 28 km de conduites détériorées et l’extension par la pose de 84 km de réseau.
En parallèle de cette dynamique d’investissement, la Radeema continue à confirmer son engagement pour la préservation de l’environnement en réduisant les émissions de CO2 d’un volume équivalent à 62.000 tonnes, et la sauvegarde des ressources hydriques par la mobilisation, depuis 2012, de plus de 32 millions de m³ d’eau épurée destinée à l’irrigation des espaces verts. Dans la même optique, la Régie a mis en œuvre un protocole d’accord pour la valorisation des boues d’épuration séchées comme combustible de substitution dans l’industrie de fabrication du ciment.
La Radeema s’est également investie dans la dématérialisation et la digitalisation des procédures, notamment commerciales, par le lancement de deux projets phares concernant la lecture intelligente des compteurs, ainsi que la borne «Smart Services» mise à la disposition des clients comme guichet intelligent pour le traitement de leurs demandes. Ces deux solutions viennent étoffer les solutions e-services déjà déployées, à savoir «l’@gence en ligne Radeema» et «Radeema Mobile».
Lors de cette session, le conseil d’administration a approuvé les comptes officiels 2020 certifiés par la commissaire aux comptes et a noté avec grande satisfaction l’amélioration des indicateurs de performances techniques, financières, commerciales et de gestion. Il a également fait part de sa satisfaction de la dynamique d’investissement maintenue par la Radeema, et ce, en dépit du contexte sanitaire lié à la pandémie de la Covid-19, permettant ainsi de maintenir la sécurisation de l’alimentation en eau et en électricité et de gérer efficacement le service d’assainissement liquide.