Radiation à vie et suspension de longue durée à l’encontre de deux responsables de club

Le cycle des scandales se poursuit dans le monde du football féminin. Après la radiation à vie, début juillet, de Mustapha El Haya, président du Rajae Zohour de Safi, de Jamila Bouamssa, présidente du club Chabab Tarrast, et de Hamid Chichaou, entraîneur du Chabab Atlas Khénifra, la commission d’éthique de la FRMF a une nouvelle fois frappé d’une main de fer, mardi, en radiant à vie le secrétaire général du club d’Amjad Taroudant, Abdelkerim Labyed, et en lui mettant une amende de 50.000 DH. Labyed a été reconnu coupable de chantage à l’encontre d’une des joueuses du club, indique un communiqué de la FRMF. Ce dernier a également été réprimandé pour ne pas avoir amené le nombre réglementaire de joueuses pour le match contre l’AS FAR, le 6 juin dernier, comptant pour la 19e journée du championnat féminin. Un match qui s’était interrompu à la 26e minute de la première mi-temps, précise le communiqué. D’ailleurs, le club d’Amjad Taroudant a reçu un avertissement de la commission d’éthique et devra également s’acquitter d’une amende de 30.000 DH.
   
Une suspension de quatre ans ferme à l’encontre de l’entraîneur du Chabab Larache
Autre responsable frappé par la foudre de la commission d’éthique, mardi, l’entraîneur du Chabab Larache, Mahjoub Lakhal, qui a écopé d’une suspension de quatre ans ferme et d’une amende de 40.000 DH. Selon le communiqué de la FRMF, Lakhal se serait vanté, dans un enregistrement audio, d’avoir reçu une somme d’argent des responsables du club de Qods Taza, pour manipuler de manière frauduleuse le résultat du match de son équipe contre celle de Taza !
La dernière salve de la commission d’éthique concerne Mohamed Sbihi, vice-président du club sportif de Fnideq, suspendu pour deux mois fermes en plus d’une amende de 20.000 DH pour insultes à l’encontre de l’équipe de Qods Taza sur les ondes d’une station locale. Ce genre de condamnations, qui a tendance à se répéter de plus en plus dans le monde du football féminin, a pour objectif de résorber ces pratiques douteuses. La FRMF est donc dans l’obligation de se montrer intransigeante face aux dirigeants malhonnêtes qui salissent l’image du ballon rond national.