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Samedi 04 Mai 2024
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Le Raja, à 90 minutes de la finale

Le Raja Casablanca accueille Pyramids FC, dimanche (20 heures) sur la pelouse du Complexe Mohammed V. Les Verts visent la victoire et la qualification à une deuxième finale de la Coupe de la Confédération en trois ans. La rencontre représente l’une des étapes décisives dans la saison du club casablancais, encore engagé sur 3 fronts.

Au coup de sifflet final du match aller, dimanche dernier au Caire, beaucoup de supporters du Raja ont montré leur méfiance après le résultat (0-0) obtenu sur le terrain de Pyramids FC. Ce dimanche sur la pelouse du Complexe Mohammed V, le scepticisme laisse place à l’espoir et à l’envie de titiller à nouveau les sommets continentaux. Car le Raja de Casablanca est tout à fait capable de se défaire de l’adversaire égyptien et décrocher son billet pour la finale de la Coupe de la Confédération, prévue en juillet à Cotonou. Pour cela, les Rajaouis ont plusieurs arguments à faire valoir.
En phase de groupe, les Verts, alors en pleine tourmente et sur le point de se séparer de Jamal Sellami, ont battu Pyramids (2-0), avant de terrasser les Égyptiens sur leur terrain (3-0). Mais si l’exploit du Caire n’a pu être réédité, le scénario de Casablanca est tout à fait possible à réitérer. Pas plus tard que jeudi, les hommes de Lassaad Chebbi se sont imposés sur le même score face au Difaâ Hassani Jadidi, pour le compte de la 23e journée de Botola Pro. Cela veut dire que le niveau de concentration en cette fin de saison est au plus haut. Le succès domestique donne aussi de la confiance à un groupe et surtout à son duo d’attaque, composé de Soufiane Rahimi et Ben Malango. Les deux compères continuent d’être la cible des rumeurs, dont le seul but est de déstabiliser les troupes rajaouies.
Avec un effectif rôdé au turnover et qui se fie très peu aux individualités, même une possible absence de Abdelilah Hafidi, blessé lors d’une séance d’entraînement cette semaine, pourrait n’avoir que peu d’incidence sur le jeu des Rajaouis. En face, le discours est bien différent. Le coach argentin Rodolfo Arruabarrena est privé des deux titulaires indiscutables que sont Ali Gabr et Islam Eissa, qui n’ont pas fait le déplacement. Mais compte tenu de l’effectif étoffé, acheté à coups de millions, Pyramids est un adversaire digne de respect. Lui en manquer serait une erreur fatale. Quoi qu’il en soit, le Raja a besoin d’une victoire s’il espère rallier la capitale béninoise et y briguer un nouveau titre continental. Sinon, la fin de saison risque d’être très compliquée. 

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