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Le Raja n’a pas tremblé, malgré une entame du match un peu difficile. La première véritable occasion est signée Pyramids FC, mais Abdelilah Madkour sauve un ballon chaud de sa tête sur la ligne de but d’Anas Zniti, battu. De sauveur, Madkour se transforme en buteur quelques minutes plus tard. Le jeune défenseur d’une frappe anodine pousse Sherif Ekramy à la faute en marquant contre son camp (16e). Boosté par ce but cadeau, le Raja fait le break à la 21e minute exploitant une erreur de la défense égyptienne. Mouhcine Moutaouali profite d’une mésentente entre deux défenseurs du Pyramids et sert de la tête Ben Malango. L’attaquant Congolais d’une frappe limpide envoie le cuir au fond des filets. Soufiane Rahimi avait la balle du troisième but, mais il a trop croisé sa frappe qui passe largement hors du cadre (26e). En seconde mi-temps, le Raja s’est contenté de gérer son avance en laissant le ballon aux Égyptiens qui ont tout tenté sans résultat. Le Raja est parvenu à inscrire un second but par l’inévitable Ben Malango, mais l’arbitre de la partie l’a annulé pour un hors jeu imaginaire.
Sellami s’en va la tête haute
Au-delà de ce succès qui s’est dessiné en première mi-temps, ce match a permis au coach Jamal Sellami de quitter le Raja la tête haute. L’ancien entraîneur de l’équipe nationale des joueurs locaux laisse derrière lui un bilan très honorable. Il restera l’homme du 12e titre, le premier acquis après sept ans de disette. Il faut remonter à la saison 2012-2013 pour trouver le dernier titre des Verts avant celui de 2019-2020 avec Sellami. Son bilan ne s’arrête pas là. L’ancien milieu du terrain a hissé le club en finale de la Coupe Mohammed VI des clubs arabes après une remontada mémorable contre le WAC. Il a également emmené le Raja en demi-finale de la Ligue des champions après 15 ans d’absence. Mieux encore, le Raja est toujours en course en Coupe du Trône et leader de son groupe en Coupe de la CAF. Tout cela n’est pas suffisant aux yeux de certains. Le départ du coach en cette période critique de la saison risque d’avoir des conséquences graves sur les résultats du club, car qui dit nouveau coach dit automatiquement un temps d’adaptation.
