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Le rattrapage de croissance estimé à 14,7% ce deuxième trimestre

Après avoir atteint 0,7% à fin mars 2021, la croissance économique du pays devrait monter à 14,7% ce trimestre. Un rattrapage qui serait alimenté par une hausse de 13,4% de la valeur ajoutée hors agriculture et de 15,9% de celle de l’agriculture. Les demandes intérieure et étrangère devraient également apporter de l’eau au moulin à cette nouvelle dynamique.

Le rattrapage de croissance estimé  à 14,7% ce deuxième trimestre
La demande mondiale adressée au Maroc afficherait une croissance de 16% ce 2e trimestre.

Bonne nouvelle pour l’économie du pays. Le rythme de croissance devrait s’accélérer ce deuxième trimestre, permettant un rattrapage progressif. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), l’activité économique enregistrerait une hausse de 14,7% par rapport au deuxième trimestre 2020 où elle avait chuté de 15,1% en raison de la crise sanitaire.
L’accélération attendue ce trimestre sera alimentée par l’accroissement de 13,4% de la valeur ajoutée hors agriculture et d’un rebond de 15,9% de celle de l’agriculture, prévoit le HCP.
Dans l’activité non agricole, le secteur tertiaire contribuerait pour +5,9 points à l’évolution du PIB, contre +4,2 points pour le secondaire. «Les activités industrielles, d’électricité et de construction évolueraient à un rythme relativement plus soutenu qu’au trimestre précédent», pronostique le HCP. La croissance de l’activité minière, elle, ralentirait à +1,4% contre +7,9% une année auparavant. L’activité phosphatée locale, pour sa part, devrait être modérée ce deuxième trimestre. Et pour cause, selon le département dirigé par Ahmed Lahlimi, la demande étrangère en engrais phosphatés serait amortie en raison des perspectives d’une remontée des exportations chinoises, le renchérissement des engrais et l’augmentation des coûts de vente au niveau de certains marchés traditionnels.

Concernant l’activité agricole, le rebond attendu résulterait de la poursuite du redressement de la production végétale et d’une légère accélération de celle des filières animales. Il s’accompagnerait cependant d’une «sensible régression des importations agricoles, notamment en céréales, après avoir culminé à plus de 3 millions de tonnes au cours de la même période de 2020», précise le HCP.
Concernant la demande intérieure, elle «se redresserait sensiblement par rapport à l’année précédente». Ce qui marquerait l’évolution des dépenses des ménages, porté par le raffermissement attendu des achats de biens alimentaires et manufacturés. «Les dépenses de restauration et de transport progresseraient, également, par rapport au premier trimestre, mais à un rythme modéré», souligne le HCP. Les dépenses en services non marchands, particulièrement sociaux, resteraient, pour leur part, relativement dynamiques.
Pour la consommation publique, la croissance est attendue à +1,3, en raison de la décélération prévue des dépenses relatives au fonctionnement administratif.
La demande mondiale adressée au Maroc poursuivrait, elle, son amélioration affichant une croissance de 16% sur un an contre une baisse de 13% au deuxième trimestre 2020. 

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