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Une vingtaine de lauréats sont montés sur le podium ce lundi 5 juillet pour recevoir le Prix Hassan II pour l’Environnement qui en est à sa 13e édition. La cérémonie organisée à cette occasion a été marquée par la présence notamment du Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, et du ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah. Ce dernier a souligné que l’environnement était une question déterminante qui engage l’avenir des prochaines générations. Pour sa part, M. El Otmani a relevé l’importance de ce Prix qui vise à mobiliser tous les efforts et à encourager toutes les initiatives autour de la nécessité de la préservation de l’environnement.
«C’est une distinction décernée chaque année depuis 13 ans pour encourager des acteurs associatifs, des entreprises, des institutions ou même des individus qui œuvrent pour la défense et la sauvegarde de l’environnement à tous les niveaux. C’est un chantier qui doit mobiliser tout le monde afin de sauvegarder la diversité et la richesse écologique de notre pays. C’est donc une responsabilité collective et il nous incombe à tous de combattre toutes les menaces pouvant porter atteinte à notre environnement. Ce prix est donc un événement important dans ce sens», a-t-il souligné. Des propos que M. Rabbah a étayés en affirmant que «le Prix Hassan II pour l’Environnement est un des instruments d’incitation déployés par le département de l’Environnement pour renforcer la mobilisation en faveur des questions d’environnement et de développement durable». Il s’agit, a-t-il ajouté, d’encourager toutes les initiatives qui contribuent à la préservation des ressources naturelles et du patrimoine naturel et à l’amélioration du cadre de vie des populations. Il a rappelé à cet égard que ce prix qui a été institué en 1980 a subi de multiples amendements pour en faire un prix très prisé par différents acteurs. À ce jour, une douzaine d’éditions ont été organisées, auxquelles plus de 1.000 candidats ont participé et 82 lauréats parmi eux ont été primés.
Ce lundi, ce sont une vingtaine de lauréats qui ont été primés à travers six catégories. Il s’agit du prix de la recherche scientifique et technique, le prix de l’action associative, le prix des médias, le prix des initiatives des entreprises, le prix des collectivités territoriales et le prix de l’exemplarité de l’Administration. Pas moins de 129 candidats ont déposé leurs dossiers, dont le plus grand nombre a concerné le domaine de la recherche scientifique et technique avec 45 demandes, suivi du monde associatif avec 39 demandes puis le secteur des médias avec 25 candidatures. Il s’agit également de 7 dans le domaine des initiatives d’entreprises, 4 dans le domaine des initiatives des collectivités territoriales et 9 dans le domaine de l’exemplarité de l’Administration.
La candidature déposée par une journaliste du Groupe Le Matin, Fatima Yassine, a été récompensée par le prix des médias au même titre que quatre autres confrères appartenant à la SNRT, Medi1 TV, Amazighiya, Hespress et Baia Press. «Le journaliste doit être un partenaire, un acteur et partie prenante dans le développement durable et pour la sauvegarde des ressources naturelles, ce qui est dans l’intérêt des prochaines générations.
Cette implication du journaliste est illustrée par ses investigations et ses déplacements sur le terrain en présentant les défis liés à l’environnement. Action à travers laquelle il aspire au changement pour le mieux…», a déclaré Fatima Yassine à l’issue de cette cérémonie. Selon elle, le fait de figurer sur la liste des lauréats représente un encouragement de la part du ministère en charge de l’Environnement. C’est également une motivation pour les journalistes de s’intéresser aux questions liées à l’environnement, domaine qui n’est pas suffisamment investi par les hommes et les femmes des médias. C’est donc un prix national de grande importance, étant donné qu’il invite les professionnels du secteur à pousser vers la mise en application de toutes les dispositions relatives au développement durable», a-t-elle expliqué.
