Une reprise durable pour le commerce mondial des services, qui est l’un des moteurs de l’économie nationale, n’est, visiblement, pas pour bientôt. Les dernières estimations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) montrent, en effet, que la reprise des échanges de services devrait, certes, se poursuivre, mais à un rythme plus lent, si l’impact de la pandémie de la Covid-19 s’avérait durable. Ces estimations, qui portent sur les deuxième et troisième trimestres 2021, pour lesquels les statistiques officielles ne sont pas encore disponibles, se basent sur les récentes fluctuations du baromètre du commerce des services de l’OMC.
S’agissant du premier trimestre 2021, le commerce mondial des services était en baisse de 13,9% sur un an selon l’indice mondial d’activité des services, qui fournit une mesure approximative du volume du commerce mondial des services, en tenant compte de l’évolution des taux de change et de l’inflation, indique l’OMC.
Par ailleurs, note l’Organisation, le commerce des services a fortement chuté au début de la pandémie, mais, contrairement au commerce des marchandises, il n’a connu qu’une reprise partielle depuis lors. La performance récente du commerce des services diffère de la crise financière de 2008-2009, lorsque le commerce des services était plus résistant que le commerce des marchandises, fait-elle remarquer. La différence est en grande partie due au fait que la pandémie continue de peser sur les voyages et le tourisme.