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L’Association marocaine de l’écotourisme et de la protection de la nature (AMEPN) a organisé, le weekend dernier, un atelier sur le thème «Rôle du tissu associatif dans la promotion de la Réserve de biosphère du cèdre de l’Atlas». Cette rencontre s’est déroulée au cœur du Parc national du Haut Atlas oriental dans la localité d’Aït Hattab relevant de la collectivité territoriale d’Aït Yahia dans le Cercle d’Imilchil (province de Midelt).
L’objectif de cette rencontre, qui a réuni une dizaine d’Associations environnementales actives dans les Parcs nationaux d’Ifrane, de Khénifra et du Haut Atlas oriental constituant la Réserve de la biosphère du cèdre de l’Atlas (RBCA), était la création d’un Réseau associatif de la Réserve de biosphère du cèdre de l’Atlas et la préparation d’un plan d’action dans le cadre de la stratégie Forêt du Maroc 2020-2030.
«Notre objectif est d’abord la valorisation de ce vaste territoire qu’est le Parc national du Haut Atlas oriental et d’apporter un complément et un appui pour contribuer à la promotion de la RBCA et des principaux parcs nationaux qui la constituent», a indiqué Brahim Aboulabass, président de l’AMEPN. Et d’ajouter : «Une dizaine d’associations actives qui travaillent au cœur de cette Réserve dans ses différents Parcs nationaux ont été conviées à prendre part à cet atelier, l’idée étant d’en sortir avec un plan d’action pour la valorisation, l’accompagnement et aussi la contribution à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie nationale Forêt du Maroc 2020-2030».
Pour sa part, Abdelaziz Mouden, directeur du Parc national du Haut Atlas oriental, a fait savoir que ce Parc, créé en 2004 sur une superficie d’environ 55.000 hectares et qui s’étale entre la localité d’Imilchil et la pointe de Jbel Aberdouz, se caractérise par la présence d’une population importante de mouflons à manchettes vivant à l’état sauvage, des lacs légendaires d’Idli et Tislit classés Sites Ramsar, d’une belle cédraie de montagnes rocheuses ainsi que d’une richesse faunistique et floristique d’une grande importance. Selon lui, le Parc national du Haut Atlas oriental participe à cet atelier aux côtés du tissu associatif de la RBCA pour l’appui à la création d’un réseau d’Association spécifique à cette Réserve.
De son côté, Mustapha Mhenni, représentant le Centre de Drâa-Tafilalet pour le développement durable, a souligné que cet atelier a été une occasion pour réunir les acteurs associatifs des trois Parcs nationaux d’Ifrane, de Khénifra et du Haut Atlas oriental, avec l’espoir de voir ce Réseau apporter une valeur ajoutée au travail associatif environnemental et contribuer à la protection de la biosphère de la cédraie.
Mohammed Drihem
