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Réunion ministérielle « Climat et Développement » : Le Maroc réitère son engagement fort en faveur de l’agenda climatique international

Prenant part mercredi à la Réunion ministérielle «Climat et Développement», organisée en mode virtuel à l’initiative du Royaume-Uni, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a mis en avant l’engagement fort du Maroc en faveur de l’agenda climatique international, lequel se traduit d’abord par des contributions déterminées au niveau national (CDN) ambitieuses visant à réduire de 42% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Le chef de la diplomatie marocaine a ajouté, dans le même ordre d’idées, que le Royaume avait lancé un processus d’augmentation de ses contributions, qui permettra, à travers la «Vision Maroc 2050» pour une stratégie de développement à long terme de faibles émissions de gaz à effet de serre, d’atteindre nos objectifs juste à temps pour la 26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP 26) à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021.
S’agissant du continent africain, Nasser Bourita a rappelé le fort engagement du Maroc pour accompagner les efforts des pays africains dans leur lutte contre les effets dévastateurs du changement climatique. À cet égard, il a rappelé que le premier Sommet de l’action africaine organisé pendant la présidence marocaine de la COP 22 à Marrakech, à l’Initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avait marqué une nouvelle ère de l’action climatique africaine pour apporter des réponses concrètes aux impacts alarmants du changement climatique dans notre région.

De même, «le Maroc a contribué à la mise en place et à l’opérationnalisation des trois Commissions africaines du climat décidées alors, pour le bassin du Congo, la région du Sahel et les États insulaires», a-t-il relevé, ajoutant : «Nous avons également lancé à l’époque des initiatives 100% africaines, dont l’initiative «Durabilité, Stabilité et Sécurité» et les «Initiatives pour l’adaptation de l’agriculture africaine» qui sont des exemples éminents et prometteurs de ce travail continental». Dans la même optique, les efforts du Maroc pour promouvoir des solutions universelles se reflètent par les initiatives d’accès universel à l’énergie durable et la Plateforme de la jeunesse africaine pour le climat, toutes deux lancées lors du Sommet Action Climat en 2019.

L’engagement concret et sans faille du Maroc aux côtés de l’Afrique dans sa réponse aux impacts du changement climatique procède d’un constat : «le continent n’est pas traité comme un partenaire égal», a martelé M. Bourita qui a expliqué que «notre continent est soumis à plusieurs inégalités : inégalités dans les responsabilités, car notre continent qui émet le moins de gaz à effet de serre est le plus fortement impacté par le changement climatique, inégalités liées à la capacité d’expertise, à l’élaboration de solutions technologiques, à l’anticipation et à la réparation ainsi que les inégalités dans les ressources financières afin de mettre en œuvre des politiques et des stratégies conformes aux engagements soutenus par les pays africains».
Par ailleurs, Nasser Bourita a plaidé pour un nouvel objectif de financement collectif post-2025 en vue de soutenir les efforts communs en matière d’action climatique. «Prévoir un nouvel objectif de financement collectif pour l’après 2025 sera un signal fort et concret pour soutenir nos efforts communs et préserver la crédibilité et la durabilité de l’action climatique», a-t-il indiqué. Selon le haut responsable, «il est plus que jamais urgent de prendre des mesures conformes à l’Agenda 2030 pour le développement durable et d’opérer un changement systémique dans les décisions de financement qui ont l’impact le plus significatif», dans un cadre de plus en plus marqué par l’impact de la pandémie du coronavirus.

Ces mesures, a-t-il dit, doivent être nouvelles, innovantes, adéquates et prévisibles pour prendre en compte les défis majeurs et permettre la mise en œuvre de plans nationaux plus ambitieux». De l’avis du ministre, «l’accès au financement doit également être juste et équitable pour tous les pays en développement», de même que ces «mesures doivent intégrer, dans une approche inclusive, une vaste mobilisation du secteur privé dont l’engagement reste crucial pour une transition vers une économie à faible émission de carbone». 

Département d’État US : Sous le leadership audacieux de S.M. le Roi, le Maroc est devenu un leader mondial en matière d’investissement dans les énergies renouvelables

Le département d’État américain a mis en avant mercredi «le leadership audacieux» de S.M. le Roi Mohammed VI ayant permis au Maroc de devenir «un leader mondial» en matière d’investissement dans les énergies renouvelables et de réaliser ses objectifs dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat. «Sous le leadership audacieux du Roi Mohammed VI, le Maroc est devenu un leader mondial dans l’investissement dans les énergies renouvelables et dans la réalisation de ses objectifs dans le cadre de l’Accord de Paris», a indiqué, dans un tweet, le bureau des Affaires du Proche-Orient relevant du département d’État. Auparavant, l’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry, a salué l’engagement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la lutte contre le changement climatique. «J’ai personnellement senti l’engagement de S.M. le Roi Mohammed VI (en matière de lutte contre le changement climatique) lorsque le Maroc a accueilli la COP 22» à Marrakech en 2016, a souligné M. Kerry dans un tweet diffusé en marge de la Réunion ministérielle «Climat et Développement», organisée mercredi en mode virtuel à l’initiative du Royaume-Uni.

Pour l’émissaire américain, le Maroc est un partenaire important dans la lutte internationale contre le changement climatique. «Nous avons hâte d’approfondir notre partenariat» sur la voie menant à Glasgow qui accueillera la 26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP 26) du 1er au 12 novembre 2021, a affirmé M. Kerry. La réunion ministérielle «Climat et Développement» a rassemblé des ministres et des parties prenantes pour identifier les prochaines étapes pour répondre à une série de questions prioritaires pour les communautés vulnérables au climat avant la COP 26. 

John Kerry met en avant l’engagement de S.M. le Roi en matière de lutte contre le changement climatique

L’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry, a salué, mercredi, l’engagement de Sa Majesté le Roi 
Mohammed VI en faveur de la lutte contre le changement climatique. «J’ai personnellement senti l’engagement de S.M. le Roi Mohammed VI (en matière de lutte contre le changement climatique) lorsque le Maroc a accueilli la COP 22» à Marrakech en 2016, a souligné M. Kerry dans un tweet diffusé en marge de la Réunion ministérielle «Climat et Développement», organisée ce mercredi en mode virtuel à l’initiative du Royaume-Uni.

Pour l’émissaire américain, le Maroc est un partenaire important dans la lutte internationale contre le changement climatique. «Nous avons hâte d’approfondir notre partenariat» sur la voie menant à Glasgow qui accueillera la 26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP 26) du 1er au 12 novembre 2021, a affirmé 
M. Kerry. La réunion ministérielle «Climat et Développement» a rassemblé des ministres et des parties prenantes pour identifier les prochaines étapes pour répondre à une série de questions prioritaires pour les communautés vulnérables au climat avant la COP 26. n

 

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