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Saaïd Amzazi annonce que l’année scolaire sera prolongée jusqu’à juillet 2022

La décision de reporter la rentrée scolaire au 1er octobre n’est pas sans surprendre les parents d’élèves qui toutefois ne la contestent pas et estiment que c’est la bonne décision à prendre en ces circonstances.

Pour dissiper les incertitudes, le ministre de l’Éducation nationale a eu, hier, une réunion avec les instances qui représentent les parents d’élèves à l’échelle nationale. L’occasion pour Saaïd Amzazi de leur exposer la situation actuelle et les raisons qui ont amené le gouvernement à décider le report de la rentrée scolaire au 1er octobre prochain. Il a également informé les représentants des parents d’elèves que cette année scolaire sera prolongée jusqu’à juillet 2022. 

Les représentants des parents d’élèves ont tenu à exprimer leur soutien à la décision du ministère ainsi qu’à la campagne de vaccination qui concerne les 12-17 ans. Ils ont même appelé à accélérer le rythme de cette opération en augmentant le nombre de centres dédiés à la vaccination. Ils ont également insisté sur la nécessité de clôturer les préparatifs relatifs à cette rentrée avant la date butoir pour garantir le démarrage dans le délai annoncé. 

Mohamed Machkour, vice-président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves (FNAPEM), en charge de la coordination au niveau de la région de Casablanca-Settat, que nous avions contacté juste après cette réunion, nous avait confié qu’en tant que parents, «nous avons pensé au début que cette décision relève plutôt de l’improvisation, mais après une profonde réflexion, on peut dire que c’est la bonne décision, compte tenu de l’évolution positive de la situation sanitaire ces derniers jours et la nécessité de reprendre le mode d’enseignement en présentiel». Pour M. Machkour, le bon déroulement de la campagne de vaccination et l’amélioration de la situation épidémiologique vont permettre d’assurer la reprise du mode d’enseignement en présentiel à 100%. 

Toutefois, plusieurs questions demeurent sans réponse quant à l’approche et aux moyens qui seront mis en place pour assurer la sécurité des enfants dans les écoles et le bon déroulement de la nouvelle année scolaire. «Nous souhaitons tous le retour de l’enseignement en présentiel, vu les difficultés et les retards d’apprentissage cumulés en raison de l’enseignement à distance et l’absence des outils nécessaires pour ce mode d’enseignement. Le ministère doit remplir son devoir pour fournir tous les moyens de prévention, y compris les produits de désinfection et d’hygiène dans tous les établissements», affirme-t-il. Et d’ajouter que si les associations des parents d’élèves peuvent fournir quelques produits dans certains cas, le reste doit être assuré par le ministère.

 Mohamed Sellam

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Première réunion avec les AREF pour gérer la rentrée scolaire

Programme chargé pour le ministre de l’Éducation nationale ce mardi au lendemain de l’annonce du report de la rentrée scolaire au 1er octobre prochain. Mardi matin, Saaïd Amzazi a en effet tenu une réunion de coordination avec les directeurs des Académies régionales de l’éducation et de la formation, en présence du secrétaire général de l’Éducation nationale, afin «d’étudier les mécanismes de déploiement de la décision souveraine de notre pays concernant le report de la rentrée scolaire, et ce à travers la mise en œuvre de certaines mesures pédagogiques pour préparer le démarrage des études dès le 1er octobre 2021».

Les participants à cette réunion ont également souligné la nécessité d’accélérer le rythme de la vaccination des 12-17 ans en coordination avec les autorités compétentes. «Les trois prochaines semaines nous permettront d’avancer sur l’opération de vaccination avec l’objectif de réussir cette campagne grâce notamment à l’implication de tous les cadres administratifs et pédagogiques. D’autres réunions seront organisées pour revoir et mettre à jour les programmes scolaires pour cette année en cours, en tenant compte de l’achèvement du planning scolaire et des cours annuels des différentes filières.

 S. Ba.

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Voici la réaction de la Fédération de l’enseignement privé

La Fédération de l’enseignement privé dit ne pas contester la décision du ministère de l’Éducation nationale à propos du report de la rentrée scolaire. Contacté juste avant la réunion tenue en fin de journée du mardi avec M. Amzazi, le président de la fédération avait indiqué que le ministère aurait pu maintenir la reprise des cours pour les 6-12 ans. Il a également exprimé son mécontentement quant à la déclaration du ministre à propos de l’exonération des frais de scolarité du mois de septembre. Cette décision doit être discutée avec toute les parties prenantes, signifiait-il.

La décision du ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique relative au report de la rentrée scolaire au titre de l’année scolaire 2021-2022 au 1er octobre prochain a été accueillie positivement par la Fédération de l’enseignement privé (FEP). Selon Kamal Daissaoui, président de la FEP, la Fédération ne conteste nullement la décision prise par le gouvernement  car «les arguments avancés par le ministère sont justifiés. Ils sont d’ordre sanitaire et c’est l’intérêt général et public qui prime. L’Exécutif a des données chiffrées sur la situation épidémiologique actuelle, et c’est de son ressort de prendre de telles décisions». C’est pratiquement cette même position qu’ont exprimée les représentants de l’enseignement supérieur privé lors d’une rencontre tenue hier avec la tutelle. L’occasion pour M. Amzazi de les informer que son département procédera à la réforme du programme relatif à l’organisation de cette année scolaire, ainsi qu’à la programmation des examens et des vacances scolaires, en plus de la prolongation des cours jusqu’au mois de juillet 2022.  

Cependant, M. Daissaoui n’a pas manqué de relever certains points qui devaient être pris en considération par la tutelle. Il s’agit notamment de la scolarisation des enfants du primaire et de la maternelle, faisant allusion à la tranche d’âge des 6 à 12 ans. Ces derniers, selon lui, devaient reprendre les cours normalement, vu qu’ils sont moins exposés au coronavirus. «Ce qui aurait permis aux familles qui ont des difficultés de garde de leurs enfants de mieux s’organiser. Mais cela reste mon point de vue», précise-t-il. Lors de cette même réunion, les représentants du secteur ont salué la proposition du ministre d’exonérer les familles des frais de scolarité du mois de septembre et de considérer que le mois d’octobre est le premier mois de l’année scolaire 2021-2022. 

Le président de la FEP avait toutefois exprimé son mécontentement au sujet de ce qui a été largement médiatisé à propos de l’exonération des frais de scolarité du mois en cours, estimant qu’elle aurait dû être discutée avec toutes les parties prenantes. 

Najat Mouhssine

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Saaïd Amzazi : Les familles n’auront pas à payer les frais de scolarité du mois de septembre

Dans une déclaration au média «Télé Maroc», le ministre de l’Éducation nationale, Saaïd Amzazi, a indiqué que les familles seront exonérées des frais de scolarité du mois de septembre. Pour les familles ayant déjà réglé cette mensualité, le ministre indique qu’elles seront exemptées des frais du mois d’octobre. Ces clarifications interviennent suite à la décision du ministère de reporter la rentrée scolaire et universitaire 2021-2022 au 1er octobre prochain.

L.M.

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La Fédération nationale de l’enseignement déplore un manque de visibilité

La Fédération de l’enseignement privé dit ne pas contester la décision du ministère de l’Éducation nationale à propos du report de la rentrée scolaire. Son président, Kamal Daissaoui, indique toutefois que le ministère aurait pu maintenir la reprise des cours pour les 6-12 ans. Cependant, la Fédération tient à exprimer son mécontentement quant à la déclaration du ministre de tutelle à propos de l’exonération des frais de scolarité du mois de septembre. Cette décision devra être discutée avec toute les parties prenantes, signifie-t-il.

La Fédération nationale de l’enseignement (FNE) regrette un manque de communication et d’échange avec les parties concernées par la décision de report de la rentrée scolaire. Les réactions à la décision de reporter la rentrée scolaire au 1er octobre se poursuivent, mais ne se ressemblent pas. La Fédération nationale de l’enseignement (FNE), en la personne de son secrétaire général, Abderrazak El Idrissi, déplore un manque de visibilité et de communication avec les parties concernées. «Nous n’avons pas été consultés ni informés des décisions du gouvernement et du ministère de tutelle, que ce soit pour la nouvelle rentrée ou bien la vaccination. La rentrée a été fixée pour le 3, puis le 10 septembre et maintenant le 1er octobre, en attendant de prochaines décisions encore. C’est vraiment dommage qu’on ne communique pas avec les gens pour les rassurer et dissiper leurs inquiétudes», souligne M. El Idrissi. Selon lui, toute décision concernant la rentrée scolaire devait être tranchée en concertation avec les acteurs du système éducatif, notamment les syndicats et les associations des parents d’élèves. 

«Nous n’avons pas vraiment de visibilité sur les raisons derrière cette décision, mis à part le fait que cela se rapporte au processus de vaccination», a-t-il fait savoir, tout en exprimant ses craintes quant aux conditions à mettre en place pour assurer le déroulement de la nouvelle année scolaire en présentiel. «Pour réussir le retour en classe en ces temps de pandémie, il faut réunir un ensemble de conditions pour la prévention et la sécurité sanitaire des élèves et des enseignants. Il s’agit notamment du respect de la distanciation et du nombre limité d’élèves par classe, ainsi que les mesures d’hygiène», conclut Abderrazak 

El Idrissi.

M.S.

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Le ministère de l’Éducation nationale planche sur les questions restées en suspens

La décision de reporter la rentrée scolaire au 1er octobre en mode présentiel a fait réagir la Toile. Le mode présentiel sera-t-il une obligation pour la prochaine rentrée scolaire ? Les cours à distance diffusés sur les chaines TV nationales seront-ils maintenus ? Quelle solution pour les non vaccinés ? Beaucoup de questions soulevées depuis l’annonce faite lundi soir, et pour lesquelles le ministère de l’Éducation nationale dit s’activer pour apporter les réponses nécessaires.

Au lendemain de l’annonce officielle du ministère de l’Éducation nationale indiquant le report de la rentrée scolaire 2021-2022 au vendredi 1er octobre au lieu du 10 septembre, plusieurs interrogations ont été soulevées par les parents d’élèves et les enseignants. Parmi ces questions, il y a celle relative au mode présentiel que le ministère annonce pour la reprise. Sera-t-il une obligation ? Quel mode de gestion pour les enfants non vaccinés ? Les cours à distance seront-ils maintenus ? 

Approché par le «Matin», le ministère de tutelle affirme avoir pris note de toutes ces questions et qu’il travaille d’arrache-pied pour y répondre aussitôt que possible. «Des réunions sont menées avec les différentes parties prenantes pour éclaircir tous ces points», nous confirme le ministère. Et d’ajouter que toute décision qui sera prise tiendra compte, d’une part, de l’évolution de la situation épidémiologique dans notre pays et, d’autre part, de l’état d’avancement de la campagne de vaccination, particulièrement des jeunes. Le ministère réaffirme que les décisions sont prises conformément aux recommandations du Comité scientifique en charge du suivi de la pandémie.

Rappelons, par ailleurs, que la décision du report de la rentrée scolaire concerne les établissements d’enseignement publics et privés ainsi que les établissements de formation professionnelle et les écoles de la mission étrangère.

Nabila Bakkass

 

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