Saaïd Amzazi s’attelle à l’adaptation des projets prévus dans la loi-cadre 51-17 avec les conclusions de la CSMD

Les conclusions de la la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) s’agissant du secteur de l’éducation-formation semblent déjà inspirer le ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Saaïd Amzazi paraît déterminé à en tirer parti pour rectifier le tir, en adaptant certains projets prévus dans le cadre de la mise en œuvre de la loi  51-17 relative à la réforme du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique à la lumière du diagnostic et des recommandations de la CSMD. C’est dans cette optique qu’il a présidé jeudi en compagnie de Driss Ouaouicha, ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la première réunion du Comité central chargé de l’adaptation des projets prévus dans le cadre de la loi cadre 51-17  avec le nouveau modèle de développement et l’accompagnement de sa mise en œuvre.

Dans son discours d’ouverture des travaux de ce comité – créé, rappelons-le, vendredi dernier –, M. Amzazi a souligné le caractère particulier de cette première réunion qui intervient juste après la présentation par la Commission spéciale sur le modèle de développement de son rapport devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le 25 mai au Palais Royal de Fès.  Le ministre a considéré à cet égard que cette réunion constituait la première étape institutionnelle pour adapter les orientations de la loi-cadre 51-17 avec les choix stratégiques proposés dans le cadre du nouveau modèle de développement en matière d’enseignement scolaire, de formation professionnelle et de recherche scientifique.

Pour sa part, Driss Ouaouicha a indiqué dans son intervention que le rapport de la CSMD fixait un horizon temporel pour assoir un nouveau modèle de développement pour notre pays, considérant que l’évaluation externe franche et objective du système éducatif à laquelle s’est livrée la Commission spéciale permettrait d’identifier les forces et les faiblesses du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique en se basant sur un diagnostic précis réalisé grâce à de larges concertations.

De leur côté, Yousef Belkasimi, secrétaire général du secteur de l’Éducation nationale, Arafat Athmoune, secrétaire général du secteur de la Formation professionnelle, et Mohamed El Khaloufi, secrétaire général du secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ont présenté, lors de cette réunion, les grandes lignes du diagnostic de la situation actuelle des secteurs de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique établi par le rapport de la Commission.

Les hauts responsables ont ainsi passé en revue les axes stratégiques de transformation et l’approche de réforme adoptée dans le cadre du nouveau modèle de développement , ainsi que les mesures prioritaires pour parvenir à une renaissance du secteur de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Il convient de noter que le Comité central d’adaptation des projets de la loi-cadre avec les recommandations du rapport sur le nouveau modèle de développement a été créé le 27 mai dernier, conformément à une décision du ministre de l’Éducation nationale. Il comprend, outre  le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche Scientifique, en sa qualité de président, le ministre délégué en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des secrétaires généraux des trois secteurs et des directeurs centraux responsables des questions pédagogique, stratégique, de planification et de gestion des ressources humaines, du budget, des affaires juridiques, ainsi que de la recherche scientifique et de l’innovation.