Club du milieu du tableau lors de cette exercice 2020-2021, le FUS reste néanmoins un exemple à suivre au niveau de la gouvernance. Alors que la majorité des clubs vivent au-dessus de leurs moyens, le FUS a préféré se réinventer en adoptant un modèle économique viable. Le club est géré comme une entreprise. Il ne se lance pas dans des actions qu’il ne peut réaliser ou financer et veille toujours à ce que ses comptes soient au vert. Pour cela, il a fait de la formation son principal levier de développement.
Ouverture à l’international
Conscient des lacunes de la formation des jeunes joueurs au Maroc, le FUS s’est ouvert à l’international pour s’inspirer des modèles réussis. Il a alors noué un partenariat avec l’Olympique lyonnais. Cette collaboration se matérialise par des échanges privilégiés entre les cadres techniques des deux clubs afin de favoriser le partage d’expertise et l’émergence de jeunes talents locaux. Ce partenariat signé en 2019 jusqu’en 2022 a été prolongé d’un an jusqu’en 2023. En vertu de cet accord, les meilleurs joueurs du FUS peuvent rejoindre l’OL et, en cas de revente, le FUS obtiendrait sa part du gâteau. C’est ce qu’on appelle un partenariat gagnant-gagnant.Stabilité technique
Contrairement à la majorité des clubs marocains qui changent d’entraîneurs comme ils changent de chemises, le FUS privilégie la stabilité technique. De 2008 à 2021, le FUS a vu passer seulement cinq entraîneurs : Houcine Ammouta, Jamal Sellami, Walid Regragui, Mustapha El Khalfi et Demba Mbaye. Ce dernier devrait poursuivre son aventure à la tête du club la saison prochaine. «Il n’y a pas de raison de le changer», nous a assuré une source au club. Cette stabilité aide les entraîneurs à travailler tranquillement afin d’atteindre leur objectif.