Voilà un rapport qui tombe à point nommé sur le rôle que doit jouer le secteur privé au Maroc. Un rapport d’autant plus important qu’il est signé par 3 grandes institutions financières internationales, à savoir la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). L’importance du timing est qu’il coïncide avec la constitution du futur gouvernement qui est appelé à s’inspirer des conclusions et recommandations de ce travail. Il intervient également au moment où le Maroc devra entamer la concrétisation de son Nouveau Modèle de développement et redresser son économie malmenée par la douloureuse épreuve de la Covid-19.
Secteur privé marocain : Le constat sans appel de la BAD, la BEI et la BERD
Un rapport conjoint de 3 institutions financières internationales (BAD, BEI et BERD) a fait un constat sans appel. Il est largement temps que le secteur privé joue les premiers rôles dans le développement économique du pays, au lieu de laisser le gros du fardeau au secteur public. D’autant que le pays devra entamer la concrétisation de son Nouveau Modèle de développement et redresser son économie malmenée par la pandémie de la Covid-19. Des chantiers qui dépendent à coup sûr de l’investissement privé. Ce dernier rencontre, toutefois, de grandes difficultés que le rapport identifie et appelle à les résoudre.
À court terme, l’augmentation de la dette publique limitera la marge de manœuvre budgétaire et l’investissement public. Il est donc primordial que le pays renforce la dynamique du secteur privé, souligne le rapport.
Lahcen Oudoud
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23 Septembre 2021
À 19:58
