Praia (Cap-Vert), Kisumu et Nairobi (Kenya), Antananarivo (Madagascar), Quelimane (Mozambique) et Kigali (Rwanda) viennent d’être choisies par la FAO pour le lancement de son Programme d’action régional des villes vertes pour l’Afrique. Ces six villes entameront la phase pilote d’un programme destiné à impliquer 1.000 villes dans le monde d’ici 2030.
Systèmes agricoles et de distribution d’aliments et environnement constituent les axes autour desquels s’articule l’action de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture qui a lancé l’Initiative des villes vertes en septembre 2020 pour une gestion efficace des ressources en eau et des déchets alimentaires axée sur l’économie circulaire. La grande majorité des villes africaines ayant moins de 300.000 habitants, elles offrent donc le cadre idéal pour diriger les politiques locales vers un cap plus écologique. Mais cette situation ne saurait durer, le taux d’urbanisation du continent étant l’un des plus importants au monde.
D’après la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, en 2035, la moitié de la population africaine sera urbaine, contre à peine un tiers en 1990. De plus, les centres urbains du continent, et en dépit du potentiel existant, recourent peu aux énergies vertes. «L’Asie et l’Afrique sont en retard dans l’établissement des objectifs climatiques», souligne l’Agence internationale pour les énergies renouvelables dans son rapport «Progression des énergies renouvelables dans les villes : des solutions énergétiques pour l’avenir urbain».