Le Matin : Avez-vous pris du repos avant votre engagement avec le Rapide Oued Zem ?
Est-ce que c’est un défi pour vous de prendre en charge le RCOZ qui végète en bas de tableau ?
Absolument, le fait de prendre une équipe dans une telle situation est un grand défi. L’essentiel est que tout le monde est conscient de la gravité de la situation. On travaille ensemble et sans relâche pour faire sortir l’équipe de la zone rouge. Le temps presse. On a opté pour un travail de groupe, chacun a ses responsabilités. On fait de notre mieux, voire le maximum pour sauver l’équipe de cette situation.On dit que les transferts effectués par le club cette saison sont derrière les mauvais résultats de l’équipe. Que pensez-vous de cette politique de recrutement ?
Je n’étais pas là quand le club a procédé aux recrutements. Quand je suis arrivé, tout était déjà bouclé. Ce qui est fait est fait. On ne peut pas faire marche arrière. Mais je trouve tout de même qu’il y a de bons joueurs et des joueurs moyens dans l’effectif. On doit travailler avec l’effectif que nous avons et essayer de tirer le meilleur de lui pour sauver le club de la relégation. Sincèrement, je suis très optimiste et c’est pourquoi j’ai accepté ce challenge.Avez-vous proposé au comité certaines choses pour sauver l’équipe ?
Je pense que nous avons beaucoup de bonnes choses à concrétiser pour réaliser l’essentiel. Il faut donc trouver des idées, des solutions tous ensemble, s’entraider, staff technique, joueurs et supporters bien entendu. Ainsi, après la victoire précieuse devant le FUS, et le nul ô combien important à Tétouan face au MAT, je trouve que les joueurs retrouvent confiance.Comment voyez-vous la Botola Inwi D1 Pro ?
La Botola Inwi D1 progresse de plus en plus et on constate au fil des saisons des réalisations de haut niveau, des terrains, des complexes, des centres de formation. Les clubs sont dotés d’excellentes infrastructures pour évoluer. Les équipes nationales réalisent régulièrement de bons résultats aux compétitions interclubs de la CAF. Le devoir de chacun est de continuer à travailler dans le bon sens, et il faut reconnaître que si on est bien positionné, c’est grâce au bon travail de la Fédération. C’est vrai, on avance lentement, mais sûrement. L’essentiel est qu’il y a du progrès à plusieurs niveaux.