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Le taux de participation aux élections législatives, régionales et communales est de 50,18 % au niveau national

Les Marocains ont élu hier les membres de la Chambre des représentants, des conseils communaux et d’arrondissements ainsi que les membres des Conseils régionaux, pour les cinq prochaines années. Pas moins de 45.000 bureaux de vote ont été mis en place pour assurer le bon déroulement de cette opération qui s’est tenue dans un contexte particulier marqué par les mesures sanitaires imposées par la lutte contre la Covid-19. Pour entourer ce grand rendez vous électoral de toutes les garanties de transparence et de sincérité, dix-neuf organisations et instances internationales, représentées par plus de 100 observateurs, ont été accréditées.

Le taux de participation aux élections législatives, régionales et communales est de 50,18 % au niveau national
Ph. Saouri

Les Marocains ont élu hier les membres de la Chambre des représentants, des conseils communaux et d’arrondissements ainsi que les membres des Conseils régionaux pour les cinq prochaines années. Ces élections, qui se sont déroulées dans un esprit d’engagement et de mobilisation, ont connu un taux de participation  de 50,18% au niveau national, soit 7 points de plus qu’en 2016, malgré un contexte sanitaire des plus contraignants. Dans les provinces du sud du Royaume, ce taux a été plus important puisque dans les trois régions sahariennes, la participation aux scrutins de 2021 a tourné autour de 60%. (66,94% à Laâyoune-Sakia El Hamra, 63,76% à Guelmim Oued Noun et 58,30% à Dakhla Oued Eddahab).
Pas moins de 45.000 bureaux de vote ont été mis en place pour assurer le bon déroulement de cette opération qui devait concerner quelque 17,5 millions de Marocains inscrits sur les listes électorales. Selon les données officielles du ministère de l’Intérieur, le nombre des listes de candidatures soumises au niveau national pour l’élection des membres de la Chambre des représentants, sur le total des circonscriptions électorales locales et régionales, a atteint un total de 1.704, contre 678 listes pour l’élection des membres des Conseils régionaux. Au niveau national, ce sont 157.569 candidatures qui ont été déposées pour les élections des conseils communaux et d’arrondissements. 

Pour entourer ce grand rendez-vous électoral de toutes les garanties de transparence et de sincérité, dix-neuf organisations et instances internationales, représentées par plus de 100 observateurs, ont été accréditées. Retenues après instruction de leur dossier, sur la base des conditions requises, ces organisations et instances d’Afrique, d’Europe et d’Asie exercerent leur mission d’observation dans les circonscriptions électorales de leur choix, au niveau des douze régions du Royaume. 
Il s’agit, entre autres, de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, de l’Organisation internationale de la francophonie, de la Chambre civile russe, du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil d’Europe, de Gender Concerns International, de Nouvelles perspectives, du Conseil national de régulation de l’audiovisuel au Sénégal, du Conseil supérieur de la communication au Burkina Faso, du Centre africain pour la prévention des conflits, du Cercle Eugène Delacroix, de Dynamic Maroc et du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme. Sur le plan arabe, ont été accrédités la Ligue arabe, le Parlement arabe et le Réseau arabe des institutions nationales des droits de l’Homme, précise le communiqué, ajoutant que les représentations diplomatiques à Rabat de la Commission européenne, du Royaume-Uni, du Canada et des pays-bas ont, également, été retenues. Ces échéances, qui se tiennent dans le contexte de la pandémie de Covid-19, constituent un nouveau jalon dans le processus de consolidation de l’édifice démocratique. 

Ces élections viennent dix ans après l’adoption de la Constitution de 2011 qui a marqué un tournant majeur dans la mise à niveau de l’architecture politique et institutionnelle du Royaume. La nouvelle Loi fondamentale  a en effet renforcé la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice et les attributions des instances élues, en particulier l’institution législative. Ces élections constituent à cet égard un engagement ferme et irréversible à poursuivre les réformes audacieuses initiées sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. 

C’est dire l’importance de ces échéances qui devraient permettre l’émergence d’une nouvelle élite politique qui aura à poursuivre les chantiers de réformes lancées ces dernières années et à relever des défis de taille portant notamment sur la consécration de l’État de droit, le renforcement des rôle des institutions, l’amélioration des conditions de vie des Marocains et la promotion de l’emploi, de la santé et de l’éducation.  

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