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La pièce théâtrale «Badadd» ou l’amour dans tous ses états

Le Théâtre national Mohammed V a enfin ouvert ses portes après l’allègement des restrictions sanitaires. Pour cette ouverture tant attendue, le public a eu droit à la première de la pièce théâtrale «Badadd». Un moment de bonheur partagé aussi par les membres de la troupe qui ont retrouvé les planches où ils se sentent les plus heureux.

La pièce théâtrale «Badadd» ou l’amour dans tous ses états

Programmée en mars 2020, mais retardée à cause des fermetures répétitives du Théâtre national Mohammed V, la pièce théâtrale «Badadd» a enfin pu voir le jour devant un large public assoiffé qui retrouve cette prestigieuse salle de spectacles avec une grande joie. Sauf que l’équipe de ce projet n’a pas perdu son temps et a essayé de profiter de ce retard en multipliant les répétitions pour offrir une représentation de qualité avec «Badadd» ou l’amour dans tous ses états. «Cette pièce est le fruit d’un atelier artistique de la troupe Sc’energia qui a rassemblé des sensibilités créatives très diverses. Le sujet de la pièce tourne autour du couple au sein de la société et tout ce qu’il vit et endure dans sa relation dans le cadre du mariage, et ce dans un moule humoristique sous forme d’une comédie musicale. C’est un style qui se base sur le spectacle et la diversité artistique. Donc, on a décidé de présenter ce genre à travers une mosaïque marocaine, avec un sujet social qui s’abreuve de notre culture populaire très diversifiées», souligne le metteur en scène de «Badadd», Amine Nassour. Des moments spectaculaires, mêlant divers styles de musiques, ont fait le bonheur des spectateurs qui y ont pris part : des morceaux de Chikhates, du Hamid Zahir, en passant par Abdelhamid Hafid, Mohamed Al Hayani jusqu’à Natacha Atlas et bien d’autres classiques internationaux.

De son côté, le dramaturge Issam El Youssoufi s’est dit très ému et même fier de cette première représentation. «C’est vrai qu’on n’est jamais satisfait à cent pour cent. Mais, vu le départ et le processus de ce spectacle, je pense que c’est vraiment un pari réussi. Il y a des mouvements au niveau de l’équipe et du texte aussi, puis la mise en scène a pu résister et accompagner le travail d’une manière très intelligente. Le choix de la thématique, du casting et de la musique est aussi réussi, vu la réception du public. Le metteur en scène Amine a bien négocié ce choix. Les comédiens ont montré une grande performance, la scénographie est également excellente. Au niveau du texte, il y avait une nuance entre les deux propositions avec un mélange d’humour et de gravité très touchant. Une concrétisation de l’idée d’une manière assez intelligente. Bravo pour toute l’équipe», précise Issam El Youssoufi. En effet, avec des personnages confiés à de talentueux comédiens comme Kamal Kadimi et Abdenbi Benioui aux côtés des jeunes Maha Boukhari et Khadija Zéroual, la scénographie de Tarek Ribh, le chant de Hanane Amjad, le jeu de Younes Abdellaoui et la mise en scène de Amine Nassour, l’équipe a vraiment gagné le pari, devant un public aux anges. 

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