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Tournée virtuelle avec de grands auteurs francophones

Le jeudi 11 février à 18 h 30, le public a rendez-vous avec un webinaire avec Rachid Benzine, Leïla Slimani et Zaïnab Fasiki sur le thème «Silence et Tabous : sexualité au Maroc. Déjouer les silences, les non-dits, les tabous au Maroc… Roman, essai, bande dessinée, quelle “voix” choisir ?»

Tournée virtuelle avec de grands auteurs francophones

L’Institut français du Maroc (IFM) continue de soutenir l’activité culturelle. Dans ce cadre, il organise une tournée virtuelle avec de grands auteurs francophones. Le jeudi 11 février à 18 h 30, l’IFM planifie une rencontre avec Rachid Benzine, Leïla Slimani et Zaïnab Fasiki.

«Au-delà de la découverte de leur œuvre et de leur parcours, il s’agira d’aborder leur rapport à certains grands sujets d’actualité», indique l’Institut français du Maroc sur sa page Facebook. Ce webinaire se tiendra sur le thème «Silence et Tabous : sexualité au Maroc». Sa principale idée : «Déjouer les silences, les non-dits, les tabous au Maroc… Roman, essai, bande dessinée, quelle “voix” choisir ?» Cette rencontre en ligne permet aux spectateurs d’interagir avec les intervenants. Pour y participer, il suffit de s’inscrire via un lien disponible sur le site web et le compte Facebook de l’Institut français. Le webinaire qui durera 2 h 30 sera animé par Bernard Magnier, journaliste et éditeur spécialiste en littérature francophone. Cette tournée virtuelle permet à plusieurs auteurs francophones de présenter leurs œuvres et parcours au public, d’interroger le choix du français comme langue d’écriture et aussi d’aborder leur rapport à certains grands sujets d’actualité. 

Ont été déjà invités l’écrivain marocain Youssouf Amine Elalamy, l’auteure sénégalaise Ken Bugul et l’auteur haïtien Lyonel Trouillot. Le 25 mars, c’est l’auteur et réalisateur marocain Hicham Lasri qui sera l’invité de l’Institut français du Maroc. Ce dernier multiplie les activités virtuelles, rencontres et résidences artistiques.

«En mars prochain, nous aurons vécu un an par temps de Covid. Un an sans spectacle en présentiel, sans salle pleine, sans plaisir de partager la même émotion dans le même espace… Pourtant, cette année singulière nous a permis de montrer que les pratiques culturelles peuvent se poursuivre en période de crise. Mieux, elles doivent se poursuivre, car elles sont nécessaires pour comprendre ce que nous vivons, pour exprimer ce que nous ressentons, pour garder le lien quand les mesures sanitaires nous éloignent…», souligne Martin Chenot, directeur de l’Institut français de Casablanca sur la page Facebook de l’Institut. 

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