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Transition énergétique, le Maroc peut mieux faire

Le Maroc progresse dans sa transition énergétique, mais le chemin à parcourir est encore long. Il est classé 66e sur 115 pays dans l’indice dédié du WEF, avec un score de 57 sur 100, en deçà de la moyenne globale qui est de 59. Le Maroc fait mieux que la Chine (68e) et des pays de la région tels l’Égypte (76e), l’Algérie (79e), la Tunisie (88e) et l’Afrique du Sud (110e), mais est devancé par le Ghana (56e), la Namibie (59e), le Kenya (61e), le Qatar (53e), la Turquie (63e) et les Émirats (64e).

Transition énergétique, le Maroc peut mieux faire
Le Maroc est mieux noté pour la performance de son système énergétique, avec un score de 64,9/100, que pour la préparation à la transition énergétique (48,7).

Le Maroc a réalisé des progrès dans sa transition énergétique en optant pour une énergie propre, mais le chemin à parcourir est encore long. C’est ce qu’on peut retenir d’un rapport intitulé «Fostering Effective Energy Transition 2021» (Favoriser une transition énergétique efficace 2021) que vient de publier le Forum économique mondial (WEF). Le Royaume a, en effet, réalisé un petit progrès depuis 2012, se classant 66e sur les 115 pays que couvre l’indice de transition énergétique du WEF qui les évalue sur la performance de leur système énergétique, ainsi que sur leur préparation à la transition vers un avenir énergétique sûr, durable, abordable et fiable. Ce qui vaut au Maroc un score de 57 sur 100, en deçà de la moyenne globale de cette édition 2021 de l’indice qui est de 59. Le Maroc est mieux noté pour la première composante de l’indice (performance du système énergétique), avec un score de 64,9/100, que pour la deuxième composante (préparation à la transition énergétique), avec un score de 48,7. À noter que la mesure de la performance du système énergétique prend en considération trois dimensions : développement économique et croissance, accès à l’énergie et sécurité et la durabilité environnementale. La préparation à la transition énergétique est déterminée, quant à elle, par des facteurs tels que la stabilité de l’environnement politique et le niveau d’engagement politique, le climat d’investissement et l’accès aux capitaux, le niveau d’engagement des consommateurs et le développement et l’adoption de nouvelles technologies.
Grâce à son classement global, le Maroc fait mieux que la Chine (68e) qui est un pays bien engagé dans cette transition et des pays de la région tels l’Égypte (76e), l’Algérie (79e), la Tunisie (88e) et l’Afrique du Sud (110e). Il est, toutefois, devancé en Afrique par le Ghana (56e), la Namibie (59e) et le Kenya (61e). Dans la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), il l’est par le Qatar (53e), la Turquie (63e) et les Émirats arabes unis (64e).

La Suède, championne mondiale
La région MENA est, d’ailleurs, l’avant-dernière en termes de transition énergétique, avec un score de 52,8 devant l’Afrique subsaharienne (50,7). Pour la région MENA, la décennie à venir offre des opportunités d’investir dans une transition énergétique susceptible de dégager d’importants avantages inter-systèmes, souligne le WEF.
Globalement, la Suède coiffe le classement mondial, suivie de la Norvège et du Danemark. Parmi les 10 plus grandes économies du monde, seuls le Royaume-Uni et la France figurent dans le Top10. Les 10 premiers ne représentent qu’environ 3% des émissions de CO2 liées à l’énergie et environ 2% de la population mondiale. L’indice de transition énergétique constate également que si 92 des pays ont augmenté leur score au cours des 10 dernières années, seuls 10% des pays ont été en mesure de réaliser des gains constants, démontrant la nécessité de renouveler concentration et résilience pour atteindre les objectifs climatiques de la prochaine décennie, conclut le WEF.

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