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Trente et un millions de dirhams pour le relogement des résidents des bâtiments menaçant ruine

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Le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville a alloué un montant de 31 millions de dirhams pour le relogement des résidents des constructions menaçant ruine dans l’ancienne médina, a affirmé à la MAP le directeur régional de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Abderrahim Loughmari. Dans un entretien à la MAP sur la situation des occupants des constructions menaçant ruine de l’ancienne médina de Béni Mellal, M. Loughmari a indiqué que le ministère de tutelle a relogé 298 familles dans les lotissements Ennour dans la commune de Foum Oudi, tandis que la commune de Béni Mellal a accompagné quelque 300 familles dans les travaux de reconstruction des logements menaçants ruine à vétusté élevée et a apporté une assistance technique pour la restauration des façades fissurées de certains 
bâtiments.

Jusqu’à présent, 257 bâtiments ont été démolis en raison du danger qu’ils représentaient pour les piétons et la sécurité publique, 228 familles relogées et 153 parcelles de terrains ont été octroyées à titre gracieux, en plus d’une aide de 20.000 dirhams au profit de chaque famille dont le logement a été démoli, s’est effondré ou qui représentent un danger imminent, a-t-il fait savoir. Dans ce sens, M. Loughmari a relevé que pour l’octroi des lots et des aides, le bénéficiaire doit être résident dans la région à partir d’une date de référence, qu’il n’ait jamais bénéficié d’un quelconque soutien de l’État, et ne doit avoir aucune autre propriété. Cependant, il a souligné que ce programme se heurte à un ensemble d’obstacles, car les habitants sont pour la plupart réticents et refusent toute idée de quitter les murs des bâtisses de l’ancienne médina, bien que certains propriétaires soient installés en dehors des murs de celle-ci et refusent l’idée même de quitter leurs constructions. Le manque d’adhésion de cette catégorie dans ce processus est justifié selon eux par l’éloignement du lieu de relogement, et leur attachement émotionnel à l’ancienne médina pour lesquels elle constitue une source de subsistance et un lieu de travail.
D’autre part, M. Loughmari a déploré la fragilité du tissu social de l’ancienne médina de Béni Mellal, en l’absence d’activités génératrices de revenus et d’opportunités d’emploi, en plus de l’absence d’un réseau d’assainissement en raison de la présence de cavernes, malgré les efforts déployés dans ce sens, ce qui entraîne un risque accru de détérioration et d’effondrement des bâtiments.

 

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