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Les trois pré-requis pour la numérisation du pays

Matérielle, logicielle et humaine. Les couvertures que le Maroc doit assurer pour une «Digital nation» ont été identifiées par la Commission spéciale pour le Nouveau Modèle de développement (NMD). Les explications de Rachid Guerraoui, membre de la Commission spéciale sur le NMD.

Les trois pré-requis pour la numérisation du pays
Le webinaire, organisé hier par la Fondation OCP, avait pour thème «Digitalisation et le Nouveau Modèle de développement».

Quelle place pour le numérique dans le Nouveau Modèle de développement ? Et comment faire du Maroc une nation numérique ? Ces deux questions se sont posées avec force lors du webinaire organisé, hier, par la Fondation OCP sur le thème «Digitalisation et le Nouveau Modèle de développement». 
L’événement était animé par Rachid Guerraoui, membre de la Commission spéciale sur le Modèle de développement, également membre du comité de pilotage de l’UM6P-CS School of Computer Science. «Le numérique n’est pas un secteur à part entière. Il est transversal à tous les secteurs. Nous avons identifié trois couvertures essentielles pour réussir le numérique au Maroc», indique d’emblée Guerraoui.  
La première est la couverture matérielle (appelée capacitation, Ndlr). Il s’agit de disposer, partout au Maroc, d’une connexion internet permettant à quiconque de suivre un cours en ligne sans problèmes. La deuxième couverture est logicielle. Elle consiste à fournir de manière agile des services numériques utiles et simples à adopter.  
«L’exemple le plus éloquent est celui de la plateforme de gestion de la vaccination contre le coronavirus. 
Le même concept peut être appliqué à la médecine», rappelle l’intervenant. La troisième couverture est humaine. «Il faut former les ressources humaines, mais aussi le citoyen lambda. Il serait bien de voir des 1337 (Coding School, Ndlr) partout à travers le Royaume», poursuit Guerraoui. La recette pour digitaliser le Maroc paraît ainsi simple, mais elle nécessite beaucoup de travail acharné. Ceci étant, plus on numérise le pays, selon le membre de la commission spéciale, plus on se dirige vers la confiance des citoyens dans l’administration. Pourquoi ne pas avoir inclus l’intelligence artificielle ? 
Pour la simple raison que cette notion change avec le temps. «Lorsque les premières calculettes ont vu le jour, on a parlé d’IA.  Lorsque les premiers ordinateurs ont commencé à exécuter des tâches jusque-là réservées aux humains, on a encore parlé d’IA. Idem lorsque les premiers robots ont vu le jour. 
Cette notion change au fil du temps. Il n’était donc pas opportun pour nous de l’inclure», partage Guerraoui. 

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