Connexion
Membre du Laboratoire des sciences sociales à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) Aïn Chock de l’Université Hassan II de Casablanca, l’équipe de recherche en communication politique poursuit ses efforts en faveur de l’enrichissement de la production universitaire et académique. À travers le Centre international de recherches et d’études en sciences de la communication politique (Cirescop), cette équipe vient de publier le troisième numéro de la Revue scientifique «La Communication politique» (édition avril 2021). Cette publication a pour objectif de faire la promotion de la communication politique et l’ouverture de l’espace universitaire sur son environnement politique et social.
À travers les sujets traités, la revue vise aussi à participer à l’amélioration de la qualité du suivi et de l’analyse de l’actualité politique nationale et internationale. Ce troisième numéro aborde de nombreux sujets. Il s’agit, entre autres, de l’analyse de l’argumentation politique, le storytelling en politique, l’analyse de la participation politique, la communication des partis politiques, les médias et les débats politiques, les dangers de la désinformation, l’utilisation des réseaux sociaux par les formations politiques… Des travaux scientifiques destinés à un public de spécialistes et d’universitaires. Par ailleurs, les éditeurs de ce numéro précisent que «cette édition rend hommage à Mohamed El Boukri, professeur d’analyse du discours et auteur de plusieurs ouvrages». Spécialiste de la littérature arabe, de la traduction, de la sémiologie, de l’argumentation, de la linguistique générale, de la poésie, de la communication et de l’analyse de discours, le professeur M. El Boukri a encadré plusieurs générations. En effet, depuis qu’il a rejoint l’enseignement supérieur au début des années 1970, il a enseigné dans les Facultés des sciences sociales de l’Université Hassan II de Casablanca, de l’Université Mohammed V de Rabat, de l’Université Ibn Toufaïl de Kénitra, de l’Université Moulay Ismaïl de Meknès, de l’Université Mohamed Ben Abdellah de Fès, dans des Écoles normales supérieures (ENS), des Centres pédagogiques régionaux (CPR) et dans d’autres établissements de l’enseignement supérieur.
Par ailleurs, il est à souligner que le Centre international de recherches et d’études en sciences de la communication politique, présidé par le professeur Rachid Arraïchi, s’illustre aussi par l’aboutissement de l’encadrement de la recherche en communication politique. Cette discipline, qui a démarré par le master de la communication politique en 2010, connaît en cette année universitaire 2020-2021la soutenance des premières thèses de doctorat de trois lauréats. Les sujets de thèse traités évoquent «Les alliances politiques et la mobilisation des électeurs, le cas du Maroc» (thèse soutenue par Belkassem Amenzou), «La performance communicationnelle visuelle et discursive des politiciens marocains, cas des débats politiques télévisés» (Ghizlane Bziz) ou encore l’analyse du discours et de la communication politique liés au dossier du Sahara. Cela démontre que le Master en communication politique, lancé en 2010, a gagné en maturité au fil des ans. Et cet élan est appelé à se poursuivre, étant donné que de nouvelles thèses sont prêtes à passer devant le jury. En témoigne également le fait qu’un autre numéro de la revue spécialisée est en gestation, numéro programmé pour le mois de juillet prochain.
