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Usagers de la route : Anarchie en périmètre urbain

La circulation automobile dans nos villes n’est pas une mince affaire. Entre voieries nécessitant une mise à niveau en profondeur et comportements empreints d’incivilité ou d’irresponsabilité, les usagers «corrects» de la voie se retrouvent pris entre le marteau et l’enclume. La ville de Casablanca, avec une voierie de plus de 5.000 km et un nombre toujours grandissant de véhicules, est un exemple édifiant en termes d’anarchie sur la voie : motocyclistes et conducteurs de triporteurs hors la loi, automobilistes roulant là où ça leur chante, ne respectant ni feux de stop ni sens interdit, garant leurs véhicules n’importe où et n’importe comment… Les exemples ne manquent pas, suscitant un ras-le-bol général. Cependant, le capharnaüm qui caractérise la circulation n’est pas le propre de la métropole. C’est une mentalité, un comportement structurel qui existe dans toutes les villes, quelle que soit leur taille.

Ifrane

Grand désordre lors des pics d’affluence en hiver et en été

À l’instar des grandes destinations touristiques du Royaume, la vile d’Ifrane se trouve confrontée à moult problèmes liés à la circulation routière et aux parkings qui font défaut dans cette ville touristique. Ces problèmes se posent particulièrement lors des week-ends et des vacances scolaires, notamment les vacances d’été qui sont à nos portes aujourd’hui.
Un total de cinq parkings, d’une capacité de stationnement ne dépassant guère les 700 places, sont à compter pour la petite Suisse qui accueille, en haute saison d’été comme en hiver, des milliers de voitures et d’autocars qui bloquent la circulation à plusieurs niveaux de la ville.
Ainsi, au niveau du marché municipal, souvent pris d’assaut par les milliers d’estivants pour faire leurs courses, il n’y a qu’un petit parking de moins de 100 places. Dans le centre-ville qui connaît des embouteillages énormes, on ne compte aussi qu’un seul parking, celui du défunt Club de tennis municipal, avec quelque 150 places.
Un grand parking a été aménagé depuis des années à proximité du Parc 
Al Qods, en plein chantier de réaménagement aujourd’hui, est très mal exploité et peu connu par manque 
de signalétiques.
Du côté du site de la source Vittel qui connaît chaque été un afflux important d’estivants compte seulement deux parkings de moins de 160 places chacun, aménagés dans le domaine forestier par le Département des eaux et forêts dans le cadre du plan d’aménagement et de gestion du site de l’oued Tizguite.
Par ailleurs, mis à part le parking dit «Slaoui» situé dans le quartier Hay Salam, d’une capacité d’une soixantaine de places, les quartiers Hay Bir Anzarane et Hay Atlas ne disposent d’aucun parking, sachant qu’ils accueillent des milliers d’estivants qui optent pour le gîte chez l’habitant lors de leurs séjours et qui se trouvent harcelés par les fameux «gilets jaunes».
Pire encore, cette problématique est aggravée à Ifrane par les stationnements interdits le long des boulevards et avenues, tel que décidé par la Commission communale de circulation. 

Mohammed Drihem

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Congestion

Dans la cité d’Ifrane, les points noirs qui enregistrent des embouteillages et des difficultés de circulation lors des pics d’affluence sont les giratoires au niveau des parcs Mohammed V et celui d’Al-Qods, l’intersection des boulevards Hassan II et Mohammed VI, le croisement des boulevards Mohammed V et Hassan II au niveau de la place du Lion et, enfin, le carrefour du boulevard de la Marche verte et l’avenue Tarik Bnou Ziad.

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Laxisme des autorités ?

C’est un grand problème qui se pose à Ifrane, celui de la place piétonne réalisée au centre-ville, dans le cadre du projet de mise à niveau de la cité, et qui continue d’enregistrer une forte circulation de voitures mettant en danger la vie des piétons et, notamment, celle des enfants qui en profitent pour jouer. Une place piétonne non respectée par les automobilistes en l’absence d’un arrêté municipal qui pourrait permettre de les verbaliser et de mettre fin à cette menace qui pèse sur la vie d’autrui.


Kénitra

Trafic routier ou scène foraine de voitures tamponneuses ?

Conduire à Kénitra est considéré comme un véritable parcours du combattant. Les embouteillages et les télescopages ne se comptent plus et les altercations entre conducteurs sont devenues monnaie courante. Certaines mauvaises langues comparent la circulation à Kénitra à une scène foraine de voitures tamponneuses.
L’incivisme grandissant n’en est pas l’unique cause. À cet égard, les artères et rues de la ville n’arrivent plus à accueillir le nombre croissant de véhicules. L’expansion urbaine et l’attractivité économique ont exercé une forte pression sur le réseau routier de Kénitra. D’un autre côté, trouver une place pour stationner relève désormais de l’exploit, notamment durant les horaires de travail. En effet, la cité des marguerites souffre d’un manque criant de parkings et des voix s’élèvent appelant à la création d’espaces de stationnement.
Des efforts importants ont certes été consentis en vue de soulager cette situation insoutenable. De nouveaux axes routiers ont été créés et d’autres ont été élargis. Des panneaux et des feux de signalisation, dernière génération, ont été mis en place. On peut citer, à cet égard, la mise en œuvre d’un programme structurant de création et d’aménagement de boulevards, tels que le boulevard Youssef Ibnou Tachefine, l’avenue des FAR, Al Quadissia ou Mohammed Diouri. Il a été procédé, par ailleurs, à la création de nouvelles voies de contournement.
Cependant, la situation reste préoccupante. Les usagers des routes de la ville appellent de leurs vœux la création de trémies et de passages souterrains, comme c’est le cas à Rabat ou à Tanger, en vue de décongestionner le trafic. À signaler, à cet effet, que les ronds-points giratoires présentent aux heures de pointe un spectacle de désolation, avec des véhicules qui s’imbriquent à cause de certains conducteurs qui ne veulent pas céder le passage par entêtement ou par égoïsme. La police de circulation fait de son mieux pour pallier cette situation, mais comme dit l’adage, «Chassez le naturel, il revient au galop». Certains chauffards oublient que la conduite est à la fois un art et un comportement civique.
Comme un malheur ne vient jamais seul, la société de transport urbain a mis la clé sous le paillasson depuis plus d’une année et demie, laissant au bord de la route plus de 500 employés et leurs familles. Pour atténuer les conséquences de cette situation inédite et regrettable, les autorités locales ont fait appel à des minibus. Sauf que le recours à ces véhicules, qui ont certes permis à des milliers de personnes aux revenus limités de se déplacer, a accentué le phénomène d’engorgement, à cause de leur nombre excessif et de l’irresponsabilité de certains chauffeurs dont le respect du Code de la route est le dernier des soucis. 

Driss Lyakoubi

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Un programme ambitieux pour une situation chaotique

Le programme de création et d’aménagement de boulevards fait partie du Plan stratégique de développement intégré et durable de la province de Kénitra, dont le coût global s’élève à environ 140 millions de DH. Il a été financé en grande partie par la Direction générale des collectivités locales, le Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra et la commune de Kénitra. Il y’a également lieu de noter que les travaux ont concerné la voirie, les trottoirs, l’éclairage public, les espaces verts, les arbres d’alignement et la mobilité urbaine.

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Piétons sous l’épée de Damoclès

À Kénitra, les piétons souffrent le martyre à cause de l’occupation illégale des trottoirs par certains propriétaires de cafés et autres commerces, ainsi que par le rétrécissement et l’inadaptabilité de plusieurs passages-piétons. Le vaillant passant désarçonné n’a d’autre alternative que de quitter l’accotement et de marcher sur la chaussée, à ses risques et périls, à proximité de véhicules circulant à vive allure. Faut-il rappeler que la majorité des victimes des accidents de la circulation sont des piétons ?


Khouribga

Capharnaüm sur la chaussée 

Les problèmes de la circulation dans la ville de Khouribga se multiplient d’une année à l’autre. La situation est devenue alarmante et rien n’est pris en considération pour que la circulation soit aisée, garantissant la sécurité des piétons et des cyclistes, et évitant le ralentissement et l’encombrement du trafic. Des éléments primordiaux sont à respecter tels que la largeur des rues, l’état des chaussées et des trottoirs, la vitesse, la signalisation lumineuse, etc.
En fonction de ces éléments, des solutions doivent être apportées, à savoir la création de sens uniques, l’interdiction de tourner soit à gauche soit à droite, l’attribution de couloirs de circulation aux véhicules de transport en commun et des passages réservés aux piétons. À cela, s’ajoute le stationnement des véhicules. L’interdire reviendrait à paralyser la vie de certaines rues et même des quartiers. La création de parkings à proximité des gares, des établissements scolaires, des hôpitaux, des centres commerciaux, des administrations et à l’entrée de la ville est vitale.
Le stationnement le long des trottoirs dans certaines parties de la ville doit être examiné et autorisé pendant un temps limité. Actuellement, on ne sait plus quoi faire, les trottoirs sont occupés par les différents commerces, une grande partie de la chaussée est envahie par les piétons, les triporteurs et les carrioles circulent dans tous les sens sans aucun respect des règles de la circulation. Les utilisateurs de bicyclettes et de vélomoteurs se faufilent partout, ignorant les feux de stop et les plaques de signalisation et circulant même sur les trottoirs.
Certains commerces, notamment les marchands ambulants qui occupent tous les espaces, ne se contentent plus des trottoirs, mais ils étalent leurs marchandises sur la chaussée même, en interdisant le stationnement, malgré la création d’un bon nombre de marchés pilotes où ils peuvent exercer.
Il est temps de se pencher sur ce problème épineux, car il ne suffit pas d’installer le maximum de plaques de signalisation pour pénaliser uniquement les utilisateurs des véhicules, mais d’offrir à ces derniers un environnement adéquat en passant dans un premier temps par l’état de la chaussée, des trottoirs et des installations des feux de signalisation et d’éclairage public, de poser soigneusement les couvercles des regards, d’organiser des campagnes de sensibilisation et de défendre les droits des utilisateurs de la chaussée, en commençant par les gardiens qui les harcèlent tout au long de la journée, même devant leurs logements. 

Farid Bennar


Fès

Des embouteillages et des projets de solutions

La ville de Fès connaît fréquemment des embouteillages au niveau des carrefours très fréquentés par les automobilistes. Ces goulots d’étranglement, dus à la croissance démographique et à l’augmentation du parc auto, constituent une cause d’impatience, de stress et de désagréments, doublés d’une perte non négligeable de temps, tant les conducteurs que pour les piétons.
On constate que ces embouteillages ont été allégés avec l’installation des feux de signalisation et considérablement réduits durant le séjour du Souverain à Fès, avec une présence manifeste des agents de la sécurité et de la circulation.
Des projets d’aménagement de parkings, de réhabilitation des espaces publics dans l’ancienne médina sont programmés pour améliorer l’attractivité touristique de Fès El Bali et les conditions de vie de la population. Huit parkings sont programmés à Bab Abi El Djonoud (Boujloud), Oued Zhoun, 
Bab El Guissa, Bin Lamdoun, Sidi Bounafaa, Aïn Azliten et Bab Jdid. Ces parkings, dont deux souterrains, auront une capacité globale de plus de 3.600 places. La réalisation de ces parkings dont certains sont en cours d’aménagement est confiée à l’Agence pour la dédensification et la réhabilitation de Fès (ADER-Fès). Le retard dans l’exécution de ces parkings est occasionné par les procédures d’expropriation et d’indemnisations des propriétaires des terrains. Le vice-président de la commune de Fès, Omar Fassi Fihri, a assuré que les services communaux sont soucieux de mettre en œuvre les recommandations du Plan de mobilité urbaine (PMU) prévoyant l’aménagement de routes de contournement pour décongestionner le centre-ville. «La commune pense sérieusement à la construction de tunnels et de trémies pour désengorger le trafic aux heures de pointe, à l’image des villes de Tétouan, Tanger et Casablanca», a-t-il confié à la presse.
En attendant l’exécution de tels projets, la commune de Fès œuvre à la mise à niveau de certaines avenues dont le Boulevard Mohammed V, l’installation de feux de signalisation à certains carrefours et l’aménagement de ronds points avec plaques de signalement pour améliorer la sécurité et le trafic urbain. 

Kaddour Fattoumi

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Une commune sur-endettée

Le Plan de mobilité urbaine, adopté par le Comité de pilotage présidé par le wali de la région de Fès-Meknès, Saïd Zniber, prévoit la construction de passages souterrains (trémies) au niveau des carrefours giratoires créés dans les entrées de la ville de Fès, la mise à niveau de 29 ronds-points et la création des lignes de tramway.
Toutefois, la commune de Fès, qui rembourse annuellement 150 millions de DH de dettes héritées d’un ancien mandat, peinera à trouver le budget nécessaire pour lancer dans un proche avenir tous ces projets routiers structurants. Alors, attendons les résultats des prochaines élections communales, régionales et législatives pour avoir des précisions claires et nettes sur le devenir de tels projets. Et qui vivra verra !

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Comment mettre fin à l’anarchie ?

À Fès, les automobilistes se plaignent des embouteillages aussi bien en ville nouvelle qu’en ancienne médina. Ce phénomène s’accentue en ville à cause de l’explosion démographique et de la croissance du parc automobile et, parfois, de la fermeture de certaines voies pour travaux de réaménagement ou de pose de conduites d’eau. La solution à ces tracas de la circulation réside dans la création de lignes de tramway à l’instar des villes de Rabat et de Casablanca, la rénovation du parc de transport, l’aménagement de passerelles et de trémies aux ronds points, la construction de parkings souterrains, l’aménagement de voies cyclables, l’encouragement de l’usage de vélos et de trottinettes et la libération des trottoirs et autres espaces publics de l’occupation illégale et anarchique.


Abdelhay Raïss

«Il faut aménager des trémies, des ponts et des lignes de tramway pour l’amélioration de la circulation»

Sollicité par le journal «Le Matin» pour s’exprimer sur la situation chaotique de la circulation et du transport urbain à Fès, Abdelhay Raïss, président de l’Association Fès pour la sécurité routière, affirme que la ville vit un calvaire avec les embouteillages et engorgements en raison de la croissance urbaine et l’augmentation du parc roulant.
Il assure que la ville, avec sa croissance démographique, ressent un grand besoin pour un transport urbain écologique respectueux des normes de mobilité et susceptible de hisser Fès au rang des villes à développement durable avec une vision futuriste.
«Le Plan de mobilité urbaine (PMU) dont dispose la cité idrisside doit impérativement prendre en considération le réaménagement d’avenues et de places à travers toute l’agglomération urbaine», a-t-il insisté, soulignant l’existence de possibilités pour la réalisation de passerelles au niveau des ronds-points et de trémies souterraines pour assurer la fluidité du trafic automobile.
M. Raïss propose, dans ce sens, d’activer la mise à niveau du transport urbain et de concrétiser le projet de création de lignes du tramway et de Bus à haut niveau de service (BHNS), à l’image de certaines villes marocaines, de manière à séduire les usagers à utiliser ce genre de bus au lieu des véhicules particuliers. Il suggère de s’inspirer des expériences réussies dans les grandes métropoles du monde, en aménageant des pistes pour les usagers de vélos et de cyclomoteurs électriques, tout en favorisant l’utilisation de ces moyens de transport écologiques.
L’intervenant préconise aussi de susciter un grand d’intérêt pour les passages cloutés pour piétons, en libérant ces espaces de l’occupation illégale et anarchique, tout en œuvrant à les mettre à niveau et à les aménager de manière à encourager l’usage de la trottinette. Il conseille aussi de généraliser les voies d’accessibilité aux trottoirs, places et autres services publics, ainsi que de réaliser des parkings souterrains afin de libérer les abords des avenues en vue d’y aménager des pistes cyclables.
Abdelhay Raïss espère ardemment que ces propositions pertinentes seront prises en considération dans les projets programmés ou en voie de réalisation pour ne pas répéter les erreurs du passé. 

K.F.

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Histoire d’un militant

Militant associatif connu et estimé pour sa défense de l’histoire et de l’environnement de Fès, Abdelhay Raïss ne manque jamais une opportunité pour exprimer sa préoccupation majeure et celle de la population pour le devenir de la ville de Fès. Président égalent du Forum pour des initiatives environnementales, Abdelhay Raïss ne rate jamais l’anniversaire de la fondation, le 4 janvier 808, de la cité idrisside, pour organiser «La Journée de Fès», en vue de sensibiliser les acteurs politiques, associatifs, socio-économiques et culturels pour la mise en valeur du tissu urbain, des infrastructures et des espaces vitaux de la ville et la création d’espaces de verdure pour l’amélioration de l’environnement.


Khénifra

Circulation : L’occupation illégale de la chaussée persiste

Chaque ville connait des difficultés de circulation et de stationnement, en fonction de sa configuration et de sa situation géographique. Khénifra, ville du moyen Atlas de 170.000 habitants environ, n’échappe pas à cette règle, d’autant plus qu’elle se situe à un carrefour de routes nationales et régionales. Cette position géographique suscite un trafic très important, à l’intérieur même de l’agglomération, aggravant les difficultés de circulation et saturant les places de parking.
Ce grand marasme que la cité rouge des Zayane rencontre chaque jour, particulièrement en période estivale, nécessite une profonde réorganisation. C’est le cas, par exemple, des boulevards Zerktouni, Prince My Abdellah, Mohammed V, Hassan II et la majorité des ruelles du centre-ville, dont la circulation doit être refaite et étudiée par des techniciens en la matière afin d’augmenter la capacité des zones de parkings et de favoriser la circulation des piétons.
Ces derniers sont très souvent en conflit avec les automobilistes, d’une part, et avec les commerçants qui occupent les trottoirs du domaine public par l’étalage de leurs marchandises, d’autre part. Certains même interdisent aux automobilistes de stationner leurs véhicules devant leurs boutiques sur la chaussée non interdite par la loi. Ces commerçants rusés et malicieux prennent la peine d’installer sur la chaussée de grosses pierres, des morceaux de trottoirs, des chaises, des bidons remplis de sable, des caisses de bouteilles vides de limonade et même des échelles de deux ou trois mètres, afin que l’automobiliste se trouve dans l’impossibilité de stationner son véhicule.
Comme on peut le constater, la rue des commerçants de tissus en est l’exemple édifiant. Des commerçants qui font du domaine public leur acquis personnel, allant jusqu’à louer l’espace de la devanture de leur magasin à des étalagistes qui pratiquent le commerce informel, moyennant une importante somme d’argent, qui varie entre 1.000 et 2.000 DH par mois. Où sont passés les verbalisateurs de la commune ? Sont-ils au courant de cette manœuvre illégale et juteuse, ou non ?
Sur le plan du roulage, les automobilistes et les motocyclistes à Khénifra se plaignent de la grave dégradation de la chaussée des principales artères qui comportent une multitude de nids de poules, de bosses et de grands trous, représentant un grand danger pour tous les usagers de la route non aménagée à la suite des travaux entrepris soit par la commune, soit par des particuliers. Le comble, c’est que ces derniers ont payé, lors de l’obtention de l’autorisation de construire, une taxe au mètre carré de la dégradation de la chaussée. Il est donc du devoir de la commune de procéder, dès la fin desdits travaux, à la réfection de la voie. 

Driss Azim

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Plaidoyer pour une réorganisation vitale

Il est souhaitable que les responsables locaux (édiles, autorités locales, services de police et techniciens) qui ont une parfaite connaissance du terrain pensent à l’instauration d’une commission qui sera chargée des problèmes de la circulation. Son rôle et son action devraient être concentrés sur la fluidité du trafic et sur la capacité des aires de stationnement propres pour chaque quartier et chaque boulevard. Les résultats des travaux de cette commission donneront, sans aucun doute, une vitalité et un dynamisme aux valeureux éléments du corps urbain de la Sûreté provinciale, chargés de l’application du Code de la circulation, et qui se trouvent confrontés à certains problèmes fabriqués par des personnes malhonnêtes et malintentionnées. 

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