Après la feuille de route nationale pour le développement du gaz naturel 2021-2050, le ministère de tutelle avait dévoiler, en août dernier, la nouvelle feuille de route pour la Valorisation énergétique de la biomasse (VEB). Élaboré en concertation avec toutes les parties prenantes et dans le cadre des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour explorer de nouvelles sources d’énergies renouvelables, notamment la valorisation énergétique de la biomasse, le document vise l’utilisation durable de la biomasse en tant que source d’énergie renouvelable, respectueuse du climat.
en détails sur le potentiel énergétique, le département de l’Énergie affirme que sur le plan technique, il s’élève à environ 13,4 millions de MWh par an (énergie primaire), dont 6,6 millions MWh par an issus du secteur agricole, 3,5 millions MWh issus du secteur forestier, 3,1 millions MWh par an issus du secteur des déchets et 0,2 millions MWh par an issu du secteur des eaux usées.
«Dans le but d’évaluer le développement futur des potentiels de la biomasse et de sa valorisation énergétique à l’horizon 2030, trois scenarii ont été développés, prenant en compte différents potentiels énergétiques primaires issus de la biomasse. La biomasse présente ainsi, selon ces scénarios, un potentiel en énergie primaire qui varie entre 17 Térawatt-heure/an et 25 TWh/an à l’horizon 2030, lit-on sur le document. S’agissant du financement des différentes mesures prévues dans le cadre de cette feuille de route, le ministère tient à souligner que les projets de valorisation énergétique de la biomasse ne nécessitent pas des investissements importants pour le développement du réseau électrique en raison de leur taille généralement petite ou moyenne et requièrent un raccordement au réseau électrique de moyenne ou basse tension. Toutefois, un budget de 4,3 milliards de dirhams, à mobiliser par le budget de l’État ou par les partenaires ou dans le cadre de la coopération internationale par le biais des mécanismes de financement existants, est nécessaire pour le déploiement des mesures de mise en œuvre de la feuille de route, estime le département.