La ville du Détroit se dote d’un deuxième espace muséal

«Je suis époustouflé par la qualité des œuvres exposées. Je suis aussi impressionné par la beauté de ce lieu et je trouve que ce qui a été fait est vraiment exemplaire. J’espère que d’autres collectionneurs marocains, fiers de leur identité et de leur patrie, puissent mettre à la disposition du large public leurs collections en faisant des dons à la Fondation nationale des musées», souligne le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous. En effet, en plus de la beauté et la somptuosité des lieux, il faut dire que c’est grâce à la donation de ce mécène marocain que le nouveau Musée a pu offrir une magnifique exposition riche en lumière et en couleurs, mettant en valeur les paysages, les traditions et les scènes de vie qui ont fasciné beaucoup de peintres aussi bien marocains qu’occidentaux.
Ce partage avec les Tangérois et tous ceux qui visitent la ville permet de faire découvrir des palettes surprenantes. On y croise l’influence artistique du monde méditerranéen et le dialogue permanent entre les deux rives. «Des tableaux d’artistes majeurs du début du XXe siècle, tels que Frank Tapiro, Jacques Majorelle, Claudio Bravo ou encore Edy-Legrand se confrontent aux œuvres des premières générations d’artistes marocains qui ont façonné la modernité artistique du Royaume, de Ben Ali R’bati et Mohamed Sarghini à Jilali Gharbaoui, Fatima Hassan, Mohamed Hamri et Farid Belkahia, entre autres».
Ainsi, ce premier musée d’art moderne place la ville du détroit parmi les destinations culturelles incontournables au Maroc. Car en plus d’un parcours plastique des plus merveilleux, le bâtiment est entouré d’un somptueux jardin qui offre une diversité de plantes et de sculptures pour le plaisir des visiteurs, aussi bien marocains qu’étrangers.
À noter que la «Villa Harris, Musée de Tanger» est le fruit d’une fructueuse collaboration entre la Fondation nationale des musées, la wilaya de Tanger, l’Agence pour la promotion et le développement du Nord et le ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports qui ont tous permis la rénovation de ce bâtiment en conservant son cachet authentique.