Pour une «vision renouvelée» de la stratégie d’avenir

Après le mot du président du Club de la presse du Maroc, Rachid Sebbahi, lors de l’ouverture de l’atelier «Une vision renouvelée», la rencontre s’est distinguée par un débat très fructueux autour de plusieurs points qui consistent à asseoir les grandes lignes qui peuvent assurer la continuité, le développement et la modernisation du Club. Ce fut, aussi, une occasion pour parler des débuts du Club à travers la contribution du journaliste Najib Koumina, qui a eu l’idée de sa création suite à un voyage professionnel l’ayant conduit au Japon en 1991. À ce propos, M. Koumina s’est penché sur les débuts du Club en 1992, puis les étapes historiques qu’il a accompagnées, ainsi que les potentialités médiatiques qui ont été à l’origine de cette entité et qui tentent aujourd’hui de lui redonner son rayonnement et sa place sur la scène médiatique nationale et internationale.
«Le Club de la presse du Maroc a connu de meilleurs jours à ses débuts, à travers l’organisation d’activités distinguées, notamment celle de l’accueil de Abdallah Ibrahim, le Premier ministre marocain après l’indépendance, ainsi que d’autres personnalités politiques et culturelles. Ceci sans oublier de mentionner les difficultés auxquelles il a été confronté afin d’atteindre ses objectifs», souligne Najib Koumina, dont l’intervention a été suivie par celles de tous les membres du bureau, entre autres Mohamed Siraj Daou, Malika Hatim, Omar Ouchen, Nadira Belkhtout, Ahmed Klikem, Aïcha Ould Aziz, Jamal Mohafid, Fathallah Rifaï, Rachid Lemselem, Chouaib Beghadi… puis Mohamed El Aouni. Ce dernier, l’un des piliers du Club, a exprimé sa satisfaction concernant la relance de cette entité qui constitue un espace important pour tout le corps de la presse. «Cet atelier a été organisé dans le but de planifier pour l’avenir du Club de la presse du Maroc, dont le point le plus important aussi, en dehors du travail de construction, est la communication entre les membres du bureau exécutif et le conseil administratif. Il y a eu plusieurs propositions que nous allons étudier pour voir celles qui peuvent être mises en pratique dans un proche délai», précise Mohamed El Aouni.
De son côté, Amina Toubali a appelé à l’unification des visions, sachant que le Club possède un cumul d’expériences assez conséquent qu’il faut exploiter pour devenir un espace ouvert à tous les professionnels des Médias. «Pour cela, le Club doit procéder à la conclusion de partenariats avec des institutions publiques et privées, afin qu’il puisse rayonner aussi bien au Maroc qu’à l’étranger». 
Quant à Ahmed Klikem, il a focalisé son intervention sur l’étude des points en relation avec la presse, en s’ouvrant sur une nouvelle approche concernant le développement de la presse régionale, par le biais des sections régionales. «D’ailleurs, l’un des premiers projets du Club sera la réalisation d’un colloque sur la presse régionale et le développement», conclut-il.
Dans une communication présentée par Aziza Hallak, membre du bureau exécutif, au nom de la Commission préparatoire de cet atelier, il a été souligné la nécessité de préserver l’identité et l’indépendance du Club. Et d’ajouter que ce dernier, dans sa gestion, doit faire l’objet d’un travail collectif et participatif, dans le respect des nobles principes et objectifs de la profession, défendant la liberté de la presse et garantissant la dignité du journaliste.
Par la suite, les participants à ces deux journées ont travaillé, à travers deux ateliers, sur deux axes sous l’intitulé : «Comités, programmation, mécanismes de financement des projets et conclusion de partenariats» et «Organisation, encadrement, documentation, médias, relations internationales et avec la communauté internationale». Le travail des deux Commissions a été généralement consacré à l’élaboration des visions d’avenir, à la préparation des projets, des programmes et des activités du club à court, moyen et long termes, et ce à la lumière des conclusions et recommandations de la dernière assemblée générale tenue le 10 avril dernier.