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Wafa Assurance : Les ingrédients d’une résilience

Résiliente. Wafa Assurance l’aura été en 2020 grâce à des fondamentaux solides. Son chiffre d’affaires s’est contracté de 5,4% à 8,374 milliards de DH, principalement sous l’effet de la baisse de l’épargne et du développement des produits de prévoyance via la bancassurance. La branche Vie a généré un CA de 4,371 milliards, en baisse de 14,2% alors que celui du segment Non-Vie s’est amélioré de 6,5%, dépassant les 4 milliards de DH.

Wafa Assurance : Les ingrédients  d’une résilience

Business model solide, construction d’un bon portefeuille clients et réglementation de qualité. Ce sont là les ingrédients qui ont protégé Wafa Assurance des aléas de la crise sanitaire et économique en 2020. «Malgré les aléas de la crise économique, les clients ont continué à faire confiance à leur compagnie d’assurance. Ils ont continué à épargner et à couvrir leurs salariés et à se couvrir avec l’assurance décès. Cette résilience du secteur des assurances est issue aussi bien d’une réglementation de qualité que d’un business model construit sur une très longue période», explique Ramses Arroub, PDG de Wafa Assurance, lors d’une conférence en ligne vendredi.

L’épargne cède du terrain
Ainsi, dans un contexte de marché complexe, le chiffre d’affaires global de la compagnie baisse de 5,4% à 8,374 milliards de DH. La branche Non-Vie en représente 4,003 milliards, soit une amélioration de 6,5% sur un an. 
Le CA de l’automobile régresse de 1,1% pour s’établir à 1,73 milliard et celui des autres risques progresse de 13,2% à 2,269 milliards. Les frais de gestion baissent sur la période, s’élevant à 501 millions (-0,8%). Les frais d’acquisition sont stables à 495 millions (+0,2%).
En outre, la baisse du marché actions et la provision pour dépréciation des titres de placement constatée au premier dirham ont généré une chute de 83,7% du résultat financier à 114 millions de DH. En conséquence, et du fait de la dégradation du coût des impayés, le résultat technique Non-Vie s’établit à 262 millions, soit une contraction de 32%. «La baisse du chiffre d’affaires Vie de 14,2% à 4,371 milliards a été principalement drivée par l’épargne et les grosses contributions. Par contre, le régulier, le récurrent et le fonds de commerce ont continué à progresser. Nous n’avons pas observé de retraits massifs ou de changement de plan d’épargne. C’est au niveau des impayés que nous avons ressenti l’impact de la crise. Le crédit inter-entreprises pèse entre 500 et 600 milliards de DH, le secteur des assurances ne fait pas exception», précise Arroub.

Hausse de la prévoyance
Dans la branche Vie, la contre-performance de l’épargne a été atténuée par la percée des unités de compte et par la bonne tenue de l’activité prévoyance. L’épargne a ainsi cédé 18,2% à 3,371 milliards, alors que l’assurance décès s’est améliorée de 3% à 1 milliard de DH. Ici, les frais de gestion sont stables à 116 millions et les frais d’acquisition montent de 4,8% à 305 millions. Compte tenu du profil défensif du portefeuille de Wafa Assurance, le résultat financier affiche une perte limitée à 1,5% s’établissant à 956 millions. Le résultat technique de la branche ressort à 442 millions, soit 19% de plus qu’en 2019. Du fait du confinement, la sinistralité a baissé, d’où un coût qui chute de 11,3 points à 2,78 milliards. Au final, le résultat net s’élève à 404 millions, en baisse de 37,7%. 

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