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Il y a 66 ans, éclatait la première étincelle de la lutte armée contre l’occupation étrangère

Depuis la fin de 1954, les combattants ont pris l’initiative de créer des cellules, des formations et des équipes pour l’Armée de libération, et des centres de formation pour l’utilisation des armes et la planification des attaques contre les casernes coloniales, en vue d’entreprendre les tâches de libération et de résistance contre l’occupation étrangère, pour le retour du héros de la libération et de l’indépendance et du premier combattant, Feu S.M. Mohammed V, de l’exil à la mère patrie.

Il y a 66 ans, éclatait la première étincelle de la lutte armée contre l’occupation étrangère

Le peuple marocain et la famille de la résistance, en particulier, célèbrent au début du mois d’octobre de chaque année l’anniversaire du lancement des opérations de l’Armée de libération dans le nord du Royaume, une page glorieuse dans la lutte héroïque du peuple marocain pour la libération nationale, l’indépendance et l’intégrité territoriale. La commémoration de cet événement rappelle la fidélité et la symbiose qui ont régné entre le Trône et le peuple pendant cette étape cruciale de la libération et qui met en relief les épisodes glorieux de l’histoire de la résistance des provinces de Boulemane, Taza, Al Hoceïma et Nador, en octobre 1955.
Le lancement des premières opérations a constitué une étape historique pleine de gloires et de valeurs de sacrifice et de résistance. Il s’agissait du «prolongement naturel du mouvement de résistance armée, lorsque les autorités d’occupation étrangères ont violé le caractère sacré du Maroc et provoqué le sentiment patriotique de ses fils, en exilant le père de la nation et le héros de la lutte pour la libération et de l’indépendance, Feu S.M. Mohammed V et son compagnon dans la lutte et l’exil Feu S.M. Hassan II et l’illustre Famille Royale en Corse puis à Madagascar», souligne le Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération.

«L’objectif de cette conspiration odieuse était de démanteler le lien entre le Trône et le peuple et d’éteindre la flamme du mouvement national et de la lutte politique», note le Haut-Commissariat, rappelant que le mécontentement a fait rage dans toutes les couches de la société marocaine, et des manifestations de masse ont éclaté dans tout le pays pour exprimer l’attachement des Marocains à leur Roi, leur unité et à leur religion, ainsi qu’à leurs constantes nationales».
Cet événement a marqué le lancement de la première étincelle du mouvement de résistance et du sacrifice, alors qu’à Immouzer Marmoucha, Taza, Al Hoceïma et Nador, la population s’est dépêchée pour organiser les rangs de l’Armée de libération et frapper les intérêts et les installations des forces coloniales. Ainsi, les valeureux combattants imprégnés des valeurs de patriotisme sincère et de citoyenneté ont mené une guerre féroce contre le colon, en déstabilisant toutes les installations. Depuis la fin de 1954, les combattants ont pris l’initiative de créer des cellules, des formations et des équipes pour l’Armée de libération, et des centres de formation pour l’utilisation des armes et la planification des attaques contre les casernes coloniales, en vue d’entreprendre les tâches de libération et de résistance contre l’occupation étrangère pour le retour du héros de la libération et de l’indépendance et du premier combattant, Feu SM Mohammed V, de l’exil à la mère patrie.

Au début de l’année 1955, le navire «Dina», transportant des armes en provenance de l’Orient arabe, destinées aux résistants, a accosté en secret à Ras Al Maa (est de Nador). Les hommes de l’Armée de libération ont veillé à leur acheminement jusqu’aux postes avancés de la résistance. Les 1er et 2 octobre 1955 sont des dates marquantes en ce qu’elles coïncident avec le déclenchement du mouvement de l’Armée de libération dans le nord du Royaume. Les troupes de l’Armée de libération s’étaient alors déployées sur plusieurs fronts et ont livré des attaques coordonnées contre les postes des forces coloniales. 
Dans les montagnes du Rif et de la région de Taza, les vaillants résistants ont infligé aux forces d’occupation de lourdes pertes aux plans humain et matériel, notamment à Jbel Lakraâ, Bouskour, Tizi et Daren.
Les opérations héroïques de l’Armée de libération marquaient ainsi le début de la fin du colonialisme. En effet, 45 jours après le déclenchement de ces opérations, Feu S.M. Mohammed V était de retour à la mère patrie, soit le 16 novembre 1955, porteur de la bonne nouvelle de l’Indépendance et de la réunification du Royaume. Une visite historique allait être effectuée à Taza, le 14 juillet 1956, par Feu S.M. Mohammed V en reconnaissance des hauts faits de ses habitants et leur dévouement au service de la patrie. 

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Chronologie des dates marquant la récupération par le Maroc de ses provinces du Sud

• 16 novembre 1955
Retour d’exil du héros de la libération nationale, Feu S.M. Mohammed V, et de l’illustre Famille Royale.
• Du 20 au 23 novembre 1956
Lancement des opérations de l’Armée de libération dans le sud du Royaume.
• 23 novembre 1957
Soulèvement des tribus Aït Baâmrane contre l’occupation coloniale espagnole.
• 13 janvier 1958
Bataille de Dcheira dans la province de Laâyoune.
• 25 février 1958
Discours mobilisateur prononcé par Feu S.M. 
Mohammed V à M’Hamid El Ghizlane, en présence des représentants des tribus du Sahara marocain.
• 15 avril 1958
Retour de la ville de Tarfaya à la mère patrie.
• 30 juin 1969
Récupération de la province de Sidi Ifni.
• 6 novembre 1975
Glorieuse Marche Verte.
• 28 février 1976
Le drapeau national hissé à Laâyoune.
• 14 août 1979
Récupération de la province d’Oued Eddahab.

 

 

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