Zied Ayt Okram, seul lutteur marocain qualifié pour les JO de Tokyo

Initialement prévue à El Jadida au Maroc, puis délocalisé vers la station balnéaire de Hammamet en Tunisie, en raison du contexte sanitaire lié à la pandémie de la Covid-19, la dernière épreuve qualificative de lutte pour les JO de Tokyo de la zone Afrique-Océanie s’est conclue, dimanche dernier, sur un bilan très décevant pour la lutte nationale. En effet, sur les onze  lutteurs et lutteuses marocains en lice pour une place aux JO, seul Zied Ayt Okram dans la catégorie de lutte gréco-romaine (-77 kg) a réussi à décrocher son billet pour Tokyo, vendredi dernier, au terme d’une finale éprouvante contre le champion d’Égypte, remporté sur le score de 7 points à 5 par le Marocain.

En revanche, son compatriote Fouad Faraji (-60 kg) n’a pas eu la même chance, puisqu’il s’est incliné en demi-finale de sa catégorie contre le champion d’Algérie (4-3).  Même déception pour Mouad Lachgar (-67 kg), Aziz Boualam (-87 kg) et Choukri Atafi (-130 kg) tous éliminés de la course en lutte gréco-romaine durant le weekend.  En lutte libre, aucun des quatre Marocains engagé n’est parvenu à décrocher un billet pour Tokyo. Abdelwahed Badri (-57 kg), Rabii Righani (-74 kg) et Ahmed Sherhani (-125 kg) ont été sortis dès le premier tour, et Chakir Ansari (-57 kg), qui a réussi à se qualifier pour la demi-finale de sa catégorie, s’est s’incliné face à un adversaire de Guinée-Bissau. Chez les dames, même constat d’échec, puisque les deux Marocaines en lice, Atiqa Asla (-57 kg) et Zineb Hassoun (-62 kg), ont quitté la compétition sans signer la moindre victoire. Un bilan très maigre qui soulève de nombreuses interrogations sur la gestion de ce sport dans notre pays, surtout lorsqu’on sait qu’à côté, les pays de la région sont parvenus à qualifier de nombreux athlètes pour les JO, notamment la Tunisie avec 10 lutteurs, l’Algérie avec 8 et l’Égypte avec 7.