Le Matin : Coach Mills, bienvenue au Maroc. C’est vraiment une opportunité hors du commun de voir un entraîneur femme diriger une équipe professionnelle de basketball. Qu’attendez-vous de cette équipe ?
Liz Mills : C’est vraiment hors du commun. Mais pour moi, c’est une nouvelle opportunité et je remercie l’AS Salé qui m’a permis de venir travailler avec cette équipe. C’est une formation à succès dans le basketball dans le continent, ils ont gagné des championnats de clubs, ont joué des finales et ont beaucoup d’expérience. C’est une grande équipe dans laquelle on est amenés à travailler. Je suis très heureuse d’être là et les Marocains ont été très accueillants et respectueux. Je suis enthousiaste de voir ce qu’on peut faire.
La BAL-saison 2 est une opportunité pour vous de diriger une équipe au plus haut niveau du basketball professionnel. Qu’attendez-vous de cette équipe ? Sachant que l’AS Salé a été bonne la saison passée, mais a été éliminée en quart de finale face au Petro Luanda. Jusqu'où cette équipe peut-elle arriver ?Je pense qu’il faut prendre en considération que l’année dernière, il n’y avait pas de compétition locale. La préparation n’était pas aussi bonne qu’elle l’est pour cette année. Cette équipe joue dans le championnat national, elle a des mois de travail accumulés. Ce sera un grand avantage pour nous avant la BAL. Nos attentes, considérant les succès de cette équipe dans les éditions précédentes de championnats d’Afrique, sont d’atteindre les demi-finales et la finale. On fait partie des équipes qui ne vont pas juste participer à la BAL. On y va pour gagner le titre.
Vous avez beaucoup d’expérience sur le continent africain. Si vous aviez à choisir un bon souvenir de toute cette expérience de 10 ans ?C’est une question difficile. Mais je dirais la qualification pour l’Afrobasket avec le Kenya. J’ai travaillé avec cet objectif en tête pour environ 9 ans. Être capable d’aider le Kenya à revenir à l’Afrobasket pour la première fois après 28 ans, en plus du fait d’avoir battu l’Angola, a été probablement le fait marquant de ma carrière en Afrique.
Dernière question : avez-vous un message pour une jeune fille qui, par exemple, veut devenir basketteuse, entraîneur ou professionnelle ?Rêvez grand ! Vous pouvez faire tout ce que vous vous êtes fixé en tête. Ça dépend de la force avec laquelle vous travaillez, l’intelligence avec laquelle vous travaillez. Personne ne pourra se mettre sur votre chemin. Gardez votre rêve en tête et travaillez dans ce sens chaque jour.