Le lancement du dialogue stratégique entre le Maroc et les États-Unis est tout d’abord la concrétisation de la vision de S.M. le Roi Mohammed VI qui avait appelé, lors de sa visite aux Etats-Unis en juin 2000, à l’établissement d’un climat propice à l’avènement d’un partenariat stratégique, a affirmé, mercredi à Washington, le ministre délégué aux Affaires étrangères et de la coopération, Youssef Amrani.
«Ce dialogue stratégique entre Rabat et Washington est tout d’abord la concrétisation de la vision de S.M. le Roi Mohammed VI qui avait appelé, lors de sa visite aux Etats-Unis en juin 2000, à l’établissement d’un climat propice à l’avènement d’un partenariat stratégique et à la mise en place d’un nouveau cadre de coopération entre les deux pays», a souligné le ministre dans une déclaration à la MAP, à la veille de l’ouverture de la première session dudit dialogue.
Le Maroc est le premier pays arabe disposant de ce cadre avancé de dialogue et de coopération, a fait observer le ministre, ce qui constitue, a-t-il noté, une reconnaissance du rôle qu’occupe le Maroc sur la scène internationale et des réformes accomplies par le Royaume depuis plus d’une décennie tant au niveau politique, économique que social.
Partenariat
Ce dialogue, a poursuivi le ministre, est aussi le fruit d’une relation séculaire, et la traduction de «notre détermination commune à faire évoluer nos relations bilatérales de façon toujours plus ambitieuse et innovante».
Ce nouveau cadre vise aussi à développer les opportunités d’une coopération optimale dans quatre domaines bien définis et étroitement liés, à savoir le politique, le sécuritaire, l’économique et les affaires culturelles et éducatives, a précisé le ministre.
Et de souligner que ce partenariat va favoriser un degré de dialogue et de coopération inégalé entre le Maroc et les États-Unis et permettra de faire évoluer ce partenariat d’exception, fondé sur un socle commun de valeurs partagées et d’intérêt convergents, vers un partenariat stratégique à la hauteur des ambitions de «nos deux pays et conformément à nos priorités respectives».