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Le 14 août 1979, la province de Oued Eddahab réintègre la mère patrie

La région de Oued Eddahab-Lagouira s’étend sur une superficie de 142 865 km2 soit 20% de la superficie du territoire national. Elle se limite au Nord par la province de Boujdour; au Sud et à l’Est par la République islamique de Mauritanie et à l’Ouest par l’Océan Atlantique.

Le 14 août 1979,  la province de Oued Eddahab réintègre la mère patrie
Le 14 août 1979, la province de Oued Eddahab réintègre la mère patrie

Cette région se compose de deux provinces «Oued Eddahab» et «Aousserd». Ces deux entités se subdivisent en 11 communes rurales et 2 communes urbaines. La province mère a été créée le 14 août 1979 par décret n° 2-79-659 du 20 août 1979 à la suite de sa récupération et au renouvellement du serment d’allégeance et de fidélité présentée en cette date par les représentants des tribus de la région à feu S.M. Hassan II. La position géographique de la région en tant que trait d’union entre l’Afrique subsaharienne et le Nord du Maroc et l’importance de ses richesses variées et particulièrement ses ressources maritimes sont autant de facteurs ayant suscité les convoitises et les intérêts des colonisateurs qui avaient commencé à affluer vers cette région du territoire national dès le XVe siècle. Les tentatives de pénétration étrangère ont engendré partout et à tout moment des réactions de refus et de résistance. L’occupation de certaines localités n’a été effective qu’en 1937 grâce à la coalition organisée soit autour des responsables locaux qui ont été nommés par les Sultans à la tête des régions, soit autour de certains leaders en l’occurrence Cheikh Maoulainine.

La réaction des habitants de cette région, de tout temps fidèles au Trône Alaouite à la ‘Beïa’ et fiers de leur marocanité, n’a jamais été équivoque. Ils ont toujours manifesté leur soutien à l’armée du Sultan face à la pénétration française au Sud et aux invasions portugaises, espagnoles et anglaises venant de l’Atlantique. Des cellules ont été créées pour accompagner les soulèvements des populations contre les forces étrangères, et une résistance a été organisée pour contrer les forces d’occupation. L’ampleur et la vigueur de ces réactions se sont amplifiées en 1953, suite à l’exil du regretté S.M. Mohammed V. Après l’indépendance du Maroc en 1956, l’Armée de libération formée dans cette région s’est soulevée contre les occupants, et les habitants en armes réclamèrent avec insistance le retour du Sahara à la mère patrie et le départ des troupes coloniales. Plusieurs batailles ont été livrées au colonisateur lui infligeant de grandes pertes (Laglates, El Argoub, Oued Shiaf, Touarf et Aguerguer en 1957 et 1958). Après la dissolution de l’Armée de libération et l’intégration de ses membres dans les Forces Armée Royales, le combat pour l’intégrité territoriale a pris une autre forme.

Le Maroc a porté devant la justice internationale son contentieux territorial avec l’Espagne. A ce sujet et suite à l’avis consultatif émis par la Cour internationale de justice en 1975 au sujet des liens qui unissaient les habitants du Sahara au Maroc, notre pays a organisé le 6 novembre 1975 la Marche Verte qui a permis la récupération pacifique des provinces sahariennes spoliées et la libération du joug colonial.
Le 14 août 1979, la province de Oued Eddahab réintègre la mère patrie..

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