On découvre dans la nouvelle collection de New Tangier des volumes architecturaux, des tissus aux motifs géométriques et une coupe qui affirme une identité forte et enracinée dans un continent chromatique, conteur et vaillamment pluriel. «La ligne directrice a toujours été de s’affranchir du passé colonial, de permettre un dialogue sans équivoque avec la mémoire. Plus que jamais, nous sommes appelés par notre devoir et notre volonté de transmission.
Cette collection est une ode à la femme marocaine et donc africaine, à l’artisanat et donc à l’excellence qui résulte des mains expertes des artisans», affirme Kenza Bennani, fondatrice de New Tangier. Parmi les pièces phares de la nouvelle collection, la robe «Afra» (prénom amazigh pour homme, qui signifie paix) s’inscrit dans le vocabulaire des gandouras masculines sahraouies. Si l’inspiration est empruntée au masculin, elle se décline avec beaucoup de féminité dans les plissages et drapés. Les coupes sont vaporeuses et aériennes. Les couleurs sont chaudes, voire vives. La versatilité de l’habit ne dérobe rien à son côté fonctionnel, au contraire elle vient au service de sa pluralité. La robe «Tala» (mot touareg qui signifie source) en coton lurex vient, quant à elle, apporter un twist festif. Elle se laisse contextualiser dans une ambiance «Disco-couture» chic et décontractée. Comme un hommage à l’âge d’or du cinéma égyptien, la robe «Faten» en soie, suggère sensualité et féminité instinctive. Si le tomber de cette robe est inspiré de la fabrique des rêves des années 1950, elle reste résolument contemporaine par son jeu de lumière et le mouvement extrêmement fluide de sa coupe. n
Cette collection est une ode à la femme marocaine et donc africaine, à l’artisanat et donc à l’excellence qui résulte des mains expertes des artisans», affirme Kenza Bennani, fondatrice de New Tangier. Parmi les pièces phares de la nouvelle collection, la robe «Afra» (prénom amazigh pour homme, qui signifie paix) s’inscrit dans le vocabulaire des gandouras masculines sahraouies. Si l’inspiration est empruntée au masculin, elle se décline avec beaucoup de féminité dans les plissages et drapés. Les coupes sont vaporeuses et aériennes. Les couleurs sont chaudes, voire vives. La versatilité de l’habit ne dérobe rien à son côté fonctionnel, au contraire elle vient au service de sa pluralité. La robe «Tala» (mot touareg qui signifie source) en coton lurex vient, quant à elle, apporter un twist festif. Elle se laisse contextualiser dans une ambiance «Disco-couture» chic et décontractée. Comme un hommage à l’âge d’or du cinéma égyptien, la robe «Faten» en soie, suggère sensualité et féminité instinctive. Si le tomber de cette robe est inspiré de la fabrique des rêves des années 1950, elle reste résolument contemporaine par son jeu de lumière et le mouvement extrêmement fluide de sa coupe. n