Dernière affaire en date, celle d'une dame qui promettait monts et merveilles aux candidats désireux de prendre le large : des visas et des contrats de travail en Italie, voilà de quoi séduire plus d'un.
Tout a commencé le vendredi dernier lorsque trois victimes d'une opération d'escroquerie s'étaient présentées aux services de la police judiciaire d'Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi pour déposer une plainte contre Mme K.A, 41 ans, veuve et mère de cinq enfants, demeurant à Dar Lamane. Selon ces victimes, la mise en cause promettait aux candidats de leur procurer un visa et un contrat de travail moyennant une «commission» variant entre 175000 DH et 45000 DH par personne!
Comment Mme K.A. a pu se lancer dans cette opération?
La mise en cause dans cette affaire a une cousine qui vit en Italie. Par l'intermédiaire de cette proche parente, la veuve a fait la connaissance, à Casablanca, d'un ressortissant tunisien. Ce dernier, selon l'enquête menée par la 5ème section judiciaire de la P.J. d'Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi, aurait proposé à la veuve de conduire trois de ses enfants en Italie, à condition de lui verser 40.000 DH.
Le marché conclu, le Tunisien prit en charge de convoyer deux garçons et une fille de la veuve jusqu'en Italie, ce qui fut réussi... L'opération réussie eut un profond ralentissement dans le voisinage de la veuve. Certains sont allés la voir dans l'espoir qu'elle pourrait intervenir en leur faveur et leur permettre d'émigrer en Italie. Les candidats commençaient ainsi à remettre leurs passeports à la veuve et lui versaient des sommes variant entre 175000 DH et 45000 DH.
La veuve, de par ses relations avec le Tunisien, croyait qu'elle pourrait satisfaire les demandes qui lui parvenaient, tellement elle avait confiance en son ami Tunisien. Elle lui versait la moitié de «la transaction», en attendant d'obtenir le visa et le contrat promis. Mais, c'était sans compter sur le tour de passe du Tunisien qui, après quelque temps, rendit les passeports des candidats au voyage, sans visa et sans contrat. C'était le coup fatal au rêve de la veuve et de la fille, S.B., employée dans une usine de produits pharmaceutiques et qui, toutes deux, devaient faire face à la colère de ceux qui rêvaient de partir et de s'installer en Italie.
Dans un premier stade, et selon les enquêteurs qui ont procédé à l'arrestation de la veuve et de sa fille, la mise en cause avait empêché 1254000 DH, versés par 31 victimes auditionnés jusqu'ici. Ce montant pourrait s'élever à 1572000 DH, au vu des chèques de remboursement remis à certaines victimes pour les calmer. D'ailleurs, les 31 victimes entendues jusqu'ici par la police judiciaire, ne sont pas les seuls. D'autres originaires de diverses régions, pourraient se manifester dans les prochaines jours.
En attendant, la veuve et sa fille ont été déférées au parquet et écrouées alors que l'enquête se poursuit et que le Tunisien est toujours recherché.
Tout a commencé le vendredi dernier lorsque trois victimes d'une opération d'escroquerie s'étaient présentées aux services de la police judiciaire d'Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi pour déposer une plainte contre Mme K.A, 41 ans, veuve et mère de cinq enfants, demeurant à Dar Lamane. Selon ces victimes, la mise en cause promettait aux candidats de leur procurer un visa et un contrat de travail moyennant une «commission» variant entre 175000 DH et 45000 DH par personne!
Comment Mme K.A. a pu se lancer dans cette opération?
La mise en cause dans cette affaire a une cousine qui vit en Italie. Par l'intermédiaire de cette proche parente, la veuve a fait la connaissance, à Casablanca, d'un ressortissant tunisien. Ce dernier, selon l'enquête menée par la 5ème section judiciaire de la P.J. d'Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi, aurait proposé à la veuve de conduire trois de ses enfants en Italie, à condition de lui verser 40.000 DH.
Le marché conclu, le Tunisien prit en charge de convoyer deux garçons et une fille de la veuve jusqu'en Italie, ce qui fut réussi... L'opération réussie eut un profond ralentissement dans le voisinage de la veuve. Certains sont allés la voir dans l'espoir qu'elle pourrait intervenir en leur faveur et leur permettre d'émigrer en Italie. Les candidats commençaient ainsi à remettre leurs passeports à la veuve et lui versaient des sommes variant entre 175000 DH et 45000 DH.
La veuve, de par ses relations avec le Tunisien, croyait qu'elle pourrait satisfaire les demandes qui lui parvenaient, tellement elle avait confiance en son ami Tunisien. Elle lui versait la moitié de «la transaction», en attendant d'obtenir le visa et le contrat promis. Mais, c'était sans compter sur le tour de passe du Tunisien qui, après quelque temps, rendit les passeports des candidats au voyage, sans visa et sans contrat. C'était le coup fatal au rêve de la veuve et de la fille, S.B., employée dans une usine de produits pharmaceutiques et qui, toutes deux, devaient faire face à la colère de ceux qui rêvaient de partir et de s'installer en Italie.
Dans un premier stade, et selon les enquêteurs qui ont procédé à l'arrestation de la veuve et de sa fille, la mise en cause avait empêché 1254000 DH, versés par 31 victimes auditionnés jusqu'ici. Ce montant pourrait s'élever à 1572000 DH, au vu des chèques de remboursement remis à certaines victimes pour les calmer. D'ailleurs, les 31 victimes entendues jusqu'ici par la police judiciaire, ne sont pas les seuls. D'autres originaires de diverses régions, pourraient se manifester dans les prochaines jours.
En attendant, la veuve et sa fille ont été déférées au parquet et écrouées alors que l'enquête se poursuit et que le Tunisien est toujours recherché.
