Le monde est bien unipolaire. Ceux qui nourrissaient quelque doute sur ce point n'en ont plus depuis mardi dernier. La terre n'est peut être pas au centre de l'univers, mais les États-Unis d'Amérique sont bien le centre de la terre. Car, il n'a pas plus fallu que l'effondrement de deux prismes et une partie de pentagone en béton américain pour que le monde chancelle. On ne saura jamais sans doute avec précision, le nombre des victimes des lâches attentats du mardi 11 septembre. Mais il apparaît clairement qu'ils se comptent par milliers. Ce n'est du reste pas le seul lourd tribut payé par la convivialité à la barbarie hypocrite. Encore aujourd'hui, plus d'une semaine après les criminels attentats, l'Amérique n'a pas encore fait l'inventaire de ses pertes matériels. On parle ainsi de centaine de milliards de dollars injectés dans les circuits économiques et financiers afin d'éviter au système de production et d'échange l'arrêt cardiaque qui ferait passer les pires scénarii catastrophes pour de simples jeux d'enfants. En fait, on estime les premières pertes sèches du système financier américain à quelque quatorze milliards de dollars. Le bilan devrait s'alourdir dans les jours qui suivent. Notamment par inclusion des pertes des autres places financières internationales.
Reste la question de savoir ce qu'il pourrait en être en ce qui a trait à la bourse de Casablanca. Il y a quelques années, alors qu'un immense désarroi s'emparait de la finance internationale et que certains experts concluaient à une crise mondiale aussi grave que celle de 1929, un expert marocain invitait à ne pas y prendre garde. « N'ayant pas atteint la masse critique qui la rendrait sensible à ce genre d'aléas, la place de Casablanca peut espérer tenir». Les événements lui ont donné raison. Plus, les récentes turbulences qu'a connues le système financier international ne seront, sans doute, que peu d'effet, sur le cours de l'action à Casablanca. Il n'empêche que si la place financière locale n'a rien à en craindre, elle a tout à en espérer. On devrait la présenter dorénavant, comme la bourse qui ne craint pas les retournements de conjoncture ou les crises. La crise étant par définition une situation passagère, un état permanent n'en est pas un.
Reste la question de savoir ce qu'il pourrait en être en ce qui a trait à la bourse de Casablanca. Il y a quelques années, alors qu'un immense désarroi s'emparait de la finance internationale et que certains experts concluaient à une crise mondiale aussi grave que celle de 1929, un expert marocain invitait à ne pas y prendre garde. « N'ayant pas atteint la masse critique qui la rendrait sensible à ce genre d'aléas, la place de Casablanca peut espérer tenir». Les événements lui ont donné raison. Plus, les récentes turbulences qu'a connues le système financier international ne seront, sans doute, que peu d'effet, sur le cours de l'action à Casablanca. Il n'empêche que si la place financière locale n'a rien à en craindre, elle a tout à en espérer. On devrait la présenter dorénavant, comme la bourse qui ne craint pas les retournements de conjoncture ou les crises. La crise étant par définition une situation passagère, un état permanent n'en est pas un.
