L'explosion, “probablement d'origine accidentelle”, selon les premières constatations effectuées par la police, a soufflé deux bâtiments d'une usine qui
fabrique des engrais.
Une usine voisine également touchee
La déflagration, à 10H15 locales (08H15 GMT), a été ressentie dans l'ensemble de la ville où de nombreuses vitres ont été brisées et où de nombreuses personnes, dans un premier temps, ont cru à un attentat, en raison de la tension 111110nale liée aux attentats aux Etats-Unis.
Sur le site industriel, dans la banlieue sud-ouest de la ville, deux bâtiments industriels d'une centaine de mètres de long chacun et appartenant à l'usine pétro-chimique AZF, ont été totalement détruits, selon des témoins.
L'usine est une filiale d'Elf Atochem spécialisée dans la fabrication engrais. Elle fait partie des quelque 50.000 sites industriels français dits Seveso qui présentent des risques pour l'environnement, a-t-on appris auprès de la sécurité civile à Paris.
Environ 500 salariés y travaillent et produisent notamment de l'ammoniac transformée en nitrate d'amonium, utilisée pour les engrais.
L'explosion a eu lieu à quelques centaines de mètres d'une autre usine appartenant au groupe SNPE (ex Société 110nale des poudres et explosifs) et a fait quelques dizaines de blessés, dont deux plus grièvement, parmi les personnes qui y travaillaient, a déclaré vendredi un porte-parole de SNPE à Paris. L'usine SNPE produit notamment les combustibles pour la fusée Ariane.
“On déplore quelques dizaines de blessés, dont deux plus grièvement”, parmi le personnel de l'usine, a indiqué le porte-parole de SNPE . Les dégâts ont été provoqués par le souffle de l'explosion qui a entrainé des bris de verre, a-t-il ajouté.
Pas de panique mais beaucoup de precautions
“L'usine SNPE a été arrêtée et mise en sécurité”, a-t-il précisé.
Le préfet de Haute-Garonne, Hubert Fournier, a affirmé qu'il n'y avait “aucune trace de toxicité” à la suite de l'explosion qui a entrainé le dégagement d'un gros nuage rouge.
“Je peux dire que pour l'instant les mesures de l'air sur le site ne laissent apparaître aucune trace de toxicité”, a déclaré le préfet sur France Info.
“Néanmoins, a-t-il ajouté, je demande par précaution aux populations de demeurer confinées dans les locaux les plus proches et de ne pas prendre surtout leur véhicule, compte tenu des très grandes difficultés de circulation”, a-t-il ajouté.
“L'usine chimique ainsi que la zone de la périphérie immédiate sont en cours d'évacuation, a-t-il précisé, et l'évaluation du risque chimique, qui est un souci important, a été engagé”.
Lionel Jospin sur place
Le Premier ministre Lionel Jospin a quitté Paris pour se rendre à Toulouse, la 6ème plus grande ville de France avec une agglomération de 650.000 habitants et où sont construits les avions Airbus. Le ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, devait le rejoindre.
La capacité du site en ammoniac et en urée s'élève à 400.000 tonnes par an pour les deux produits.
Des prélèvements de détection dans l'atmopshère avaient permis d'établir que la quantité de gaz dans l'air était de 5 PPM (particule par million), alors que la dose retenue pour le seuil de dangerosité est de 500 PPM, avait indiqué le CODIS de Toulouse.
La Sécurité Civile a envoyé des renforts de spécialistes de catastrophes technologiques à Toulouse, selon le ministère de l'Intérieur.
Deux compagnies de CRS (police) ont également été dépêchées sur place en appui de celle déployée habituellement à Toulouse, ainsi que des renforts de sapeurs-pompiers.
L'aéroport de Toulouse-Blagnac a été fermé à la mi-journée et les avions déroutés sur d'autres localités, a-t-on appris auprès de l'aéroport.
fabrique des engrais.
Une usine voisine également touchee
La déflagration, à 10H15 locales (08H15 GMT), a été ressentie dans l'ensemble de la ville où de nombreuses vitres ont été brisées et où de nombreuses personnes, dans un premier temps, ont cru à un attentat, en raison de la tension 111110nale liée aux attentats aux Etats-Unis.
Sur le site industriel, dans la banlieue sud-ouest de la ville, deux bâtiments industriels d'une centaine de mètres de long chacun et appartenant à l'usine pétro-chimique AZF, ont été totalement détruits, selon des témoins.
L'usine est une filiale d'Elf Atochem spécialisée dans la fabrication engrais. Elle fait partie des quelque 50.000 sites industriels français dits Seveso qui présentent des risques pour l'environnement, a-t-on appris auprès de la sécurité civile à Paris.
Environ 500 salariés y travaillent et produisent notamment de l'ammoniac transformée en nitrate d'amonium, utilisée pour les engrais.
L'explosion a eu lieu à quelques centaines de mètres d'une autre usine appartenant au groupe SNPE (ex Société 110nale des poudres et explosifs) et a fait quelques dizaines de blessés, dont deux plus grièvement, parmi les personnes qui y travaillaient, a déclaré vendredi un porte-parole de SNPE à Paris. L'usine SNPE produit notamment les combustibles pour la fusée Ariane.
“On déplore quelques dizaines de blessés, dont deux plus grièvement”, parmi le personnel de l'usine, a indiqué le porte-parole de SNPE . Les dégâts ont été provoqués par le souffle de l'explosion qui a entrainé des bris de verre, a-t-il ajouté.
Pas de panique mais beaucoup de precautions
“L'usine SNPE a été arrêtée et mise en sécurité”, a-t-il précisé.
Le préfet de Haute-Garonne, Hubert Fournier, a affirmé qu'il n'y avait “aucune trace de toxicité” à la suite de l'explosion qui a entrainé le dégagement d'un gros nuage rouge.
“Je peux dire que pour l'instant les mesures de l'air sur le site ne laissent apparaître aucune trace de toxicité”, a déclaré le préfet sur France Info.
“Néanmoins, a-t-il ajouté, je demande par précaution aux populations de demeurer confinées dans les locaux les plus proches et de ne pas prendre surtout leur véhicule, compte tenu des très grandes difficultés de circulation”, a-t-il ajouté.
“L'usine chimique ainsi que la zone de la périphérie immédiate sont en cours d'évacuation, a-t-il précisé, et l'évaluation du risque chimique, qui est un souci important, a été engagé”.
Lionel Jospin sur place
Le Premier ministre Lionel Jospin a quitté Paris pour se rendre à Toulouse, la 6ème plus grande ville de France avec une agglomération de 650.000 habitants et où sont construits les avions Airbus. Le ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, devait le rejoindre.
La capacité du site en ammoniac et en urée s'élève à 400.000 tonnes par an pour les deux produits.
Des prélèvements de détection dans l'atmopshère avaient permis d'établir que la quantité de gaz dans l'air était de 5 PPM (particule par million), alors que la dose retenue pour le seuil de dangerosité est de 500 PPM, avait indiqué le CODIS de Toulouse.
La Sécurité Civile a envoyé des renforts de spécialistes de catastrophes technologiques à Toulouse, selon le ministère de l'Intérieur.
Deux compagnies de CRS (police) ont également été dépêchées sur place en appui de celle déployée habituellement à Toulouse, ainsi que des renforts de sapeurs-pompiers.
L'aéroport de Toulouse-Blagnac a été fermé à la mi-journée et les avions déroutés sur d'autres localités, a-t-on appris auprès de l'aéroport.
