Ces assises sont considérées par tous les dirigeants MNP en tête comme une étape décisive, et délicate. Elles constituent également un test crucial pour l'aura et le leadership du très charismatique et (de ce fait même ?) très controversé Mahjoubi Ahardane dont le Mouvement-mère vient justement d'accoucher d'une nouvelle formation : l'Union démocratique, fruit d'un énième schisme au sein de ce parti.
Cela ne semble pourtant pas inquiéter outre mesure Mahjoubi Ahardane qui dans une très brève allocution lors de la séance inaugurale s'est félicité du fait celle-ci soit marquée par la présence de représentants de partis avec lesquels, hier encore, il ne venait à personne à l'esprit, que sa formation puisse un jour ne serait-ce que prendre langue avec eux.
“Mais, voilà ! ils sont tous là”, dit-il sur un ton triomphateur comme pour exorciser les démons scissionnistes qui hantent “son” mouvement depuis sa création pratiquement.
Qui mieux est, il s'est même voulu extrêmement conciliant envers toutes les mouvances du “Mouvement en général” (dans une claire et franche allusion au Mouvement populaire originel) qu'il a invitées à oublier leurs querelles d'hier et à enterrer la hâche de guerre car la conjoncture actuelle - poursuit-il - commande davantage d'union, de mobilisation et d'engagement.
“Cessons donc de nous entre-déchirer et de nous tirer les uns sur les autres !”, a-t-il lancé à l'adresse de ses adversaires d'hier et d'aujourd'hui avant d'évoquer les graves problèmes du terrorisme qui menacent le monde et d'appeler l'assistance à lire la Fatiha à la mémoire des victimes de ce phénomène et en premier lieu de celles qui en font, chaque jour, les frais en Palestine ou en Algérie… mais également à la mémoire des victimes innocentes des événements sanglants du 11 septembre dernier aux USA.
Après avoir invité son auditoire à réciter la Fatiha une seconde fois à la mémoire de feu S.M. Hassan II, Ahardane a tenu à rappeler que le “Mouvement” est le fruit, certes, de l'âpre combat des Marocains pour l'indépendance et la liberté mais aussi de leur ambition et de leur aspiration à l'unité, à la cohésion et à construire un Maroc fort par sa monarchie et son peuple car, ajoute-t-il, la monarchie tire sa force du peuple et celui-ci la sienne de la monarchie. Et de conclure en insistant sur le fait que le Tamazight tout comme l'arabe sont “notre idiome” et que le temps n'est plus à la querelle bisantine et marginale.
A signaler que ce premier congrès du MNP qui devait initialement se prolonger jusqu'à ce dimanche soir a vu son programme modifié puisque la séance de clôture a été avancée à samedi après-midi.
Outre l'examen du rapport d'activité et des diverses questions liées à la vie interne du parti et à son organisation, les congressistes devaient débattre, en particulier, d'un projet de plate-forme programmatique s'articulant de quatre grands axes, à savoir :
- le volet politique et culturel
- le volet économique
- le volet social
- les mécanismes et méthodologie d'action.
Sur un autre plan, les observateurs ne s'attendent pas à de grands chamboulements à la tête du MNP puisque le congrès devrait “plébisciter” Mahjoubi Ahardane comme secrétaire général et, éventuellement, le faire assister d'un secrétaire général adjoint.
Cela ne semble pourtant pas inquiéter outre mesure Mahjoubi Ahardane qui dans une très brève allocution lors de la séance inaugurale s'est félicité du fait celle-ci soit marquée par la présence de représentants de partis avec lesquels, hier encore, il ne venait à personne à l'esprit, que sa formation puisse un jour ne serait-ce que prendre langue avec eux.
“Mais, voilà ! ils sont tous là”, dit-il sur un ton triomphateur comme pour exorciser les démons scissionnistes qui hantent “son” mouvement depuis sa création pratiquement.
Qui mieux est, il s'est même voulu extrêmement conciliant envers toutes les mouvances du “Mouvement en général” (dans une claire et franche allusion au Mouvement populaire originel) qu'il a invitées à oublier leurs querelles d'hier et à enterrer la hâche de guerre car la conjoncture actuelle - poursuit-il - commande davantage d'union, de mobilisation et d'engagement.
“Cessons donc de nous entre-déchirer et de nous tirer les uns sur les autres !”, a-t-il lancé à l'adresse de ses adversaires d'hier et d'aujourd'hui avant d'évoquer les graves problèmes du terrorisme qui menacent le monde et d'appeler l'assistance à lire la Fatiha à la mémoire des victimes de ce phénomène et en premier lieu de celles qui en font, chaque jour, les frais en Palestine ou en Algérie… mais également à la mémoire des victimes innocentes des événements sanglants du 11 septembre dernier aux USA.
Après avoir invité son auditoire à réciter la Fatiha une seconde fois à la mémoire de feu S.M. Hassan II, Ahardane a tenu à rappeler que le “Mouvement” est le fruit, certes, de l'âpre combat des Marocains pour l'indépendance et la liberté mais aussi de leur ambition et de leur aspiration à l'unité, à la cohésion et à construire un Maroc fort par sa monarchie et son peuple car, ajoute-t-il, la monarchie tire sa force du peuple et celui-ci la sienne de la monarchie. Et de conclure en insistant sur le fait que le Tamazight tout comme l'arabe sont “notre idiome” et que le temps n'est plus à la querelle bisantine et marginale.
A signaler que ce premier congrès du MNP qui devait initialement se prolonger jusqu'à ce dimanche soir a vu son programme modifié puisque la séance de clôture a été avancée à samedi après-midi.
Outre l'examen du rapport d'activité et des diverses questions liées à la vie interne du parti et à son organisation, les congressistes devaient débattre, en particulier, d'un projet de plate-forme programmatique s'articulant de quatre grands axes, à savoir :
- le volet politique et culturel
- le volet économique
- le volet social
- les mécanismes et méthodologie d'action.
Sur un autre plan, les observateurs ne s'attendent pas à de grands chamboulements à la tête du MNP puisque le congrès devrait “plébisciter” Mahjoubi Ahardane comme secrétaire général et, éventuellement, le faire assister d'un secrétaire général adjoint.